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Il s'est dit prêt à faire "deux ou trois gestes" dans la négociation avec les créanciers (FMI, UE, Banque centrale européenne) sur un train de réformes qui permettrait le déblocage d'une nouvelle tranche de prêts, selon Stavros Theodorakis, chef du petit parti de centre gauche To Potami.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras à Athènes le 16 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Or, dans un discours devant les membres de son parti, Syriza, auquel assistait l'air grave le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, le Premier ministre a dénoncé ensuite la "responsabilité criminelle" du FMI dans la situation de la Grèce, s'en prenant aux "institutions" en général, ce qui inclut l'UE et la BCE, les accusant de "tendre des pièges" à Athènes.
Mais Alexis Tsipras est désormais sous forte pression des États-Unis qui l'ont appelé le 16 juin à prendre une "initiative sérieuse" pour trouver "un compromis pragmatique avec ses créanciers" et éviter de plonger l'économie mondiale dans "l'incertitude".
"L'incapacité à trouver un accord créerait des difficultés immédiates pour la Grèce et une incertitude générale pour l'Europe et l'économie mondiale", a souligné dans un communiqué le secrétaire américain au Trésor, Jacob Lew, après s'être entretenu au téléphone avec le Premier ministre grec.
La Grèce estime "positif que M. Juncker fasse valoir sa différence", a réagi le porte-parole du gouvernement grec, Gabriel Sakellaridis.