>>Merkel et Hollande se disent prêts à rencontrer Tsipras
>>La Grèce et ses partenaires renouent le dialogue au sommet
Le Premier ministre grec doit de nouveau s'entretenir à 12h00 GMT avec M. Juncker, en marge d'un sommet Union européenne - Amérique latine et Caraïbes à Bruxelles, après une première entrevue la veille. Il s'est entretenu auparavant avec Juha Sipilä, Premier ministre de la Finlande, un pays généralement peu indulgent avec la Grèce.
"Une certaine impatience se fait sentir. Je suis un humain, donc je partage ce sentiment", a affirmé jeudi matin 11 juin M. Juncker. S'appuyant sur un proverbe allemand, il n'a pas hésité à comparer la Grèce à "une vache s'aventurant sur la glace qu'il faut ramener sur la terre ferme". "Nous continuons à essayer de la pousser", a-t-il ajouté.
Les tractations entre Athènes et ses créanciers, UE et FMI, ont pris un nouveau tournant mercredi 10 juin après la rencontre du Premier ministre grec avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande à Bruxelles.
Ils sont convenus d'"intensifier" les efforts pour parvenir rapidement à un accord permettrait le déblocage de 7,2 milliards d'euros, en suspens depuis août.
"Hier soir, les choses ont bougé dans le bon sens", a jugé le ministre français des Finances, Michel Sapin, pour qui cela devrait "permettre dans les jours qui viennent de progresser considérablement".
"Nous sommes maintenant près de la piste d'atterrissage" mais "on n'y est pas encore", a nuancé le commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. "J'aime beaucoup la tragédie grecque mais je pense que maintenant, il faut vraiment passer au +happy ending+".
Ces déclarations d'optimisme dopaient la Bourse d'Athènes, qui bondissait de 6,89% vers 10h30 GMT.
En théorie, un accord doit être approuvé au plus tard lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro jeudi prochain 18 juin. "Les échéances sont l'Eurogroupe du 18, le sommet européen des 25 et 26 et les paiements de la fin du mois", a résumé une source européenne.
"Chaque jour compte", a insisté le 10 juin Mme Merkel, alors qu'Athènes doit rembourser près de 1,6 milliard d'euros au FMI le 30 juin, date à laquelle arrive à son terme son plan d'aide.
Faute d'accord sur les réformes conditionnant le versement de l'aide, le pays risque la faillite, comme l'a rappelé le 11 juin le président de la Banque centrale allemande Jens Weidmann.
>>La Grèce et ses partenaires renouent le dialogue au sommet
Le Premier ministre grec doit de nouveau s'entretenir à 12h00 GMT avec M. Juncker, en marge d'un sommet Union européenne - Amérique latine et Caraïbes à Bruxelles, après une première entrevue la veille. Il s'est entretenu auparavant avec Juha Sipilä, Premier ministre de la Finlande, un pays généralement peu indulgent avec la Grèce.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, le 11 juin à Bruxelles. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Une certaine impatience se fait sentir. Je suis un humain, donc je partage ce sentiment", a affirmé jeudi matin 11 juin M. Juncker. S'appuyant sur un proverbe allemand, il n'a pas hésité à comparer la Grèce à "une vache s'aventurant sur la glace qu'il faut ramener sur la terre ferme". "Nous continuons à essayer de la pousser", a-t-il ajouté.
Les tractations entre Athènes et ses créanciers, UE et FMI, ont pris un nouveau tournant mercredi 10 juin après la rencontre du Premier ministre grec avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande à Bruxelles.
Ils sont convenus d'"intensifier" les efforts pour parvenir rapidement à un accord permettrait le déblocage de 7,2 milliards d'euros, en suspens depuis août.
"Hier soir, les choses ont bougé dans le bon sens", a jugé le ministre français des Finances, Michel Sapin, pour qui cela devrait "permettre dans les jours qui viennent de progresser considérablement".
"Nous sommes maintenant près de la piste d'atterrissage" mais "on n'y est pas encore", a nuancé le commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. "J'aime beaucoup la tragédie grecque mais je pense que maintenant, il faut vraiment passer au +happy ending+".
Ces déclarations d'optimisme dopaient la Bourse d'Athènes, qui bondissait de 6,89% vers 10h30 GMT.
En théorie, un accord doit être approuvé au plus tard lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro jeudi prochain 18 juin. "Les échéances sont l'Eurogroupe du 18, le sommet européen des 25 et 26 et les paiements de la fin du mois", a résumé une source européenne.
"Chaque jour compte", a insisté le 10 juin Mme Merkel, alors qu'Athènes doit rembourser près de 1,6 milliard d'euros au FMI le 30 juin, date à laquelle arrive à son terme son plan d'aide.
Faute d'accord sur les réformes conditionnant le versement de l'aide, le pays risque la faillite, comme l'a rappelé le 11 juin le président de la Banque centrale allemande Jens Weidmann.
AFP/VNA/CVN