>>Toyota et Nissan rappellent 6,56 millions de véhicules
Il s'agit du 7e décès dans le monde imputé aux coussins de sécurité déficients de Takata, selon le bilan établi par les autorités locales, par les constructeurs automobiles ainsi par le fabricant lui-même.
L'accident, dans lequel est décédée une femme, est survenu en avril dernier en Louisiane. "Le gonfleur de l'airbag a explosé au cours d'une collision, entraînant la mort de la conductrice", a indiqué Honda dans un communiqué publié le 12 juin aux États-Unis et confirmé le 15 juin par un porte-parole à Tokyo. La victime avait acheté la voiture incriminée, une Civic, en octobre 2014, après le lancement d'une campagne de rappels, mais la lettre l'informant que le véhicule faisait partie d'un lot nécessitant un retour au garage ne lui avait été adressée que le 2 avril, a précisé Honda.
Honda est le principal client des coussins de sécurité de Takata qui étaient, jusqu'à ce nouveau cas, jugés responsables d'au moins six accidents mortels et de nombreux incidents, en majorité aux États-Unis.
À la demande des autorités américaines, 34 millions de véhicules de différentes marques équipés de ces airbags font l'objet de rappels. "Honda continue à demander instamment aux propriétaires de véhicules concernés par les problèmes d'airbags Takata de les faire examiner dès que possible par les réparateurs agréés", selon le communiqué du constructeur japonais.
Plusieurs millions de voitures ailleurs dans le monde sont également censées revenir au garage pour réparation.
Le défaut en cause concerne le gonfleur qui peut éclater sous certaines conditions (ancienneté, humidité, etc.), projetant alors des fragments de métal et de plastique sur le conducteur ou le passager.
Outre Honda, une dizaine d'autres groupes d'automobiles sont aussi forcés de faire revenir des voitures au garage (BMW, Fiat, Chrysler, General Motors, Ford, Mazda, Mitsubishi Motors, Nissan, Subaru, Toyota).
AFP/VNA/CVN