Après les 2 puissantes secousses de magnitude 7,6 et 7,5 survenus tôt dimanche, la terre continuait de trembler le 5 janvier dans la région de Manokwari, la capitale côtière de la province de Papouasie occidentale. L'Agence indonésienne de météorologie et géophysique a relevé 842 répliques dans les 29 heures ayant suivi la première secousse, dont 54 de magnitude supérieure à 5 sur l'échelle ouverte de Richter, a indiqué Mujahidin, un porte-parole.
Le séisme a tué dimanche une fillette de 10 ans et blessé une quarantaine de personnes, a indiqué le 5 janvier le gouverneur de la province, Abraham Atururi. "À l'heure actuelle, il y a 14.000 réfugiés" qui ont été accueillis dans 17 camps temporaires, a-t-il ajouté.
Parmi eux, figurent Mapahai, 35 ans, son mari pêcheur et leurs 6 enfants qui ont quitté leur maison, située près du littoral, après la plus forte secousse. "Je veux rentrer à la maison mais j'ai très peur d'un tsunami", a-t-elle expliqué.
La crainte du tsunami est très forte en Indonésie depuis celui de décembre 2004, qui a fait plus de 200.000 morts en Asie.
Quatre ministres sont arrivés le 5 janvier à Manokwari avec 1,5 milliard de roupies (140.000 dollars) d'aide et de médicaments. Ils vont également évaluer les besoins de reconstruction alors que plusieurs bâtiments publics et des ponts ont été endommagés.
L'Indonésie, qui compte 230 millions d'habitants et 17.000 îles, se situe sur une zone vulnérable connue sous le nom de "cercle de feu du Pacifique", à la jonction de 2 plaques continentales, où des mouvements volcaniques se produisent fréquemment.
AFP-XINHUA/VNA/CVN