M. Bush a signé "l'instrument de ratification" du protocole additionnel à l'accord de sauvegardes entre les États-Unis et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), agence veillant à la non-prolifération, a indiqué la Maison Blanche.
Ce protocole a été signé par les États-Unis et l'AIEA le 12 juin 1998, et approuvé par le Sénat américain le 31 mars 2004.
Un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe, a répondu par l'affirmative qui lui demandait si la signature de le 30 décembre signifiait que le protocole additionnel pouvait à présent entrer en vigueur aux États-Unis.
Un responsable de l'administration a cependant rappelé que les États-Unis, puissance nucléaire militaire déclarée et reconnue, n'étaient pas tenus d'accepter les "sauvegardes" grâce auxquelles l'AIEA est supposée pouvoir vérifier que chaque pays qui a conclu un accord de sauvegarde avec elle ne détourne pas du matériel nucléaire de sa finalité "pacifique".
Néanmoins, pendant plus de 40 ans, les États-Unis ont accepté que l'AIEA applique des sauvegardes à leurs installations et à leurs activités nucléaires, a-t-il dit. Mais il a rappelé que les Etats-Unis pouvaient exclure des sites ou des activités de cette surveillance en invoquant la sécurité nationale.
Un protocole additionnel renforce le système des sauvegardes, par exemple en imposant des inspections quasiment inopinées de l'AIEA sur un site nucléaire.
L'administration Bush a été à la pointe des efforts internationaux en faveur d'une adoption universelle du protocole additionnel, a dit le responsable.
Selon lui, 118 pays à ce jour ont signé un protocole additionnel avec l'AIEA, et 89 en ont ratifié un.
AFP/VNA/CVN