La réunion s'est concentrée sur l'escalade des conflits à Gaza et la situation du Moyen-Orient. Dans ses consultations précédentes, le Conseil de sécurité a publié une déclaration appelant à un arrêt immédiat de la violence et de l'effusion de sang à Gaza.
La réunion onusienne intervient alors que les opérations israéliennes à Gaza sont entrées dans le 5e jour consécutif. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a intensifié ses efforts diplomatiques vers une trêve après qu'Israël eut refusé la proposition française sur une accalmie de 48 heures.
M. Ban en a discuté le 30 décembre avec la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni et la secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice, et le 31 décembre avec les chefs de la diplomatie brésilienne et canadienne, a fait savoir la porte-parole adjointe de l'ONU, Marie Okabe.
Sous l'effet des raids israéliens qui mettent en danger la vie de nombreux habitants à Gaza, la situation humanitaire y est catastrophique, ont jugé certains responsables humanitaires, faisant état d'une grave pénurie des produits de première nécessité. "Nous souhaitons que les efforts diplomatiques pour obtenir une trêve puissent aboutir dans les jours qui viennent", a déclaré John Holmes, secrétaire général adjoint aux Affaires humanitaires de l'ONU.
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a appelé le 31 décembre la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité de l'ONU, à prendre des mesures nécessaires pour qu'Israël arrête ses attaques contre la bande de Gaza.
Lors d'une réunion ministérielle de l'organisation panarabe au Caire (Égypte), M. Moussa a également appelé les mouvements palestiniens à aplanir leurs différends face aux attaques israéliennes. Les mouvements palestiniens doivent retourner à la table de négociations afin de réaliser une réconciliation palestinienne, a souligné le chef de la Ligue arabe.
XINHUA-AFP/VNA/CVN