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Photo : AFP/VNA/CVN |
La mosquée de Torcy (Seine-et-Marne)"était devenue un lieu où étaient prônées une idéologie radicale ainsi que des incitations au jihad", a indiqué le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl, dans un communiqué.
"Certains prêches, ouvertement hostiles aux lois républicaines, incitaient à la haine envers les autres communautés religieuses, au premier rang desquelles les musulmans chiites et les juifs", a-t-il ajouté. Les "messages" qui y étaient diffusés étaient "susceptibles de constituer le terreau d'atteintes à la sécurité et à l'ordre public", a-t-il poursuivi.
Selon l'arrêté préfectoral de fermeture pris lundi 10 avril, deux imams officiant dans le lieu de culte ont "explicitement légitimé le jihad armé" en 2016 et 2017 "en appelant les fidèles à prier pour les jihadistes du monde entier afin de détruire les ennemis de l'islam en France et dans le monde".
Les deux religieux ont aussi, "en 2012 et 2013, apporté leur soutien aux fidèles de la mosquée mis en cause dans le cadre du démantèlement de la cellule terroriste dite +de Cannes-Torcy+", détaille l'arrêté.
Le procès de cette cellule jihadiste, présentée par les services antiterroristes comme l'une des plus dangereuses opérant en France depuis les attentats de 1995, doit s'ouvrir le 20 avril. Vingt hommes seront jugés jusqu'au 7 juillet devant une cour d'assises spéciale à Paris, notamment pour avoir jeté une grenade dans une épicerie casher de Sarcelles en 2012.