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Une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères du G7 pour discuter de la situation en Syrie, le 10 avril en Italie. |
Alors que le secrétaire d'État américain, Rex Tillerson, est attendu en fin de journée à Moscou, sa position sera guettée, au lendemain des prises de positions fermes de l'administration Trump contre le régime syrien.
La réunion a débuté vers 7h45 (5h45 GMT) autour d'une grande table en rectangle en présence des ministres des Affaires étrangères des sept grandes puissances (États-Unis, Allemagne, Japon, Royaume-Uni, Canada, France et Italie) ainsi que de hauts diplomates de Turquie, des Émirats arabes unis, de l'Arabie saoudite, de la Jordanie et du Qatar.
Le ministre italien, Angelino Alfano, hôte de la réunion, avait expliqué le 10 avril qu'il s'agissait de trouver les moyens de relancer le processus en vue d'une solution politique en Syrie et d'éloigner le spectre d'une escalade militaire.
Les alliés du président syrien Bachar al-Assad, en particulier la Russie et l'Iran, ont en effet menacé de représailles après la frappe américaine contre une base aérienne syrienne dans la nuit du 6 au 7 avril en réponse à une attaque chimique présumée qui avait fait 87 morts le 4 avril à Khan Cheikhoun, dans le Nord-Ouest de la Syrie.
Le ministre britannique, Boris Johnson, a lui souhaité que M. Tillerson reparte avec un "message clair et coordonné" pour la Russie. De son point de vue, il s'agit de faire pression pour que Moscou cesse de soutenir M. Assad.
AFP/VNA/CVN