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De gauche à droite : le Premier ministre maltais Joseph Muscat, le président français François Hollande, le Premier ministre portugais Antonio Costa, le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, le président chypriote Nicos Anastasiades, le Premier ministre italien Paolo Gentiloni, et le Premier ministre grec Alexis Tsipras, lors dun sommet à Madrid, le 10 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
«La frappe lancée par les États-Unis sur la base aérienne de Shayrat en Syrie avait l’intention compréhensible d’empêcher et de dissuader la propagation et l’utilisation de telles armes (chimiques) et était limitée et concentrée sur cet objectif», ont affirmé dans une déclaration commune ces pays réunis en sommet à Madrid.
La déclaration condamne «dans les termes les plus forts l’attaque aérienne perpétrée avec des armes chimiques le 4 avril à Idlib (Syrie)» qui a provoqué la riposte américaine.
Selon elle, «l’utilisation répétée d’armes chimiques en Syrie, tant par le régime d’Assad depuis 2013 que par Daesh, constitue des crimes de guerre».
Les sept pays estiment que «tous les auteurs identifiés doivent être tenus pour responsables de cette violation du droit international et devraient être sanctionnés dans le cadre de l’Organisation des Nations unies».
Ils rappellent toutefois «qu’il ne peut y avoir aucune solution militaire au conflit en Syrie» et que «seule une solution politique crédible, telle que définie dans la résolution 2254 et dans le Communiqué de Genève de 2012, assurera la paix et la stabilité en Syrie et permettra une défaite décisive de Daesh et des autres groupes terroristes désignés par l’ONU en Syrie».
AFP/VNA/CVN