Les élèves doivent être suivis régulièrement. |
Les statistiques locales font état de seulement trois pathologies que sont les problèmes visuels (13,1%), les dents (34,4%) et les déformations de la colonne vertébrale (4,4%). Ces données ne reflètent cependant pas la plein réalité des pathologies scolaires de ces dernières années. L’examen médical scolaire afin de dépister précocement les maladies chez les élèves est insuffisant. Les causes principales tiennent pour l’essentiel au niveau du personnel médicosanitaire et au manque d’équipement.
En effet, seulement 72% des écoles sont en mesure actuellement de pratiquer une visite médicale scolaire à la rentrée, et 70,5% à en pratiquer tout le long de l’année scolaire, une augmentation respective de 2,5% à 5% en cinq ans. Le bilan des données des universités montre que le taux d’étudiants bénéficiant d’un examen médical à la rentrée est passé à 46% en 2011 contre 39,9% en 2006 tandis que ce taux est de 25% chez les élèves
Selon les données publiées par les services de l’éducation et de la formation ainsi que les établissements d’enseignement, le taux de personnel médicosanitaire dans les écoles (54,5%)est plus élevé qu’il y a cinq ans mais demeure insuffisant. Et certains ne sont toujours pas titulaires des diplômes requis, à tout le moins du certificat professionnel au minimum.
En zone montagneuse, la plupart de ce personnel occupe en même temps deux postes. Dans de grandes villes comme Hanoi, le taux de personnel de la santé ayant un deuxième emploi est de 10% seulement. Il manque par ailleurs 300 agents sanitaires scolaires à Hanoi. A Hô Chi Minh-Ville, seulement 52% des écoles disposent d’un tel personnel, et 30% seulement répondent aux normes de formation.
Aussi, parallèlement à un investissement supérieur dans l’équipement, il importe de privilégier la formation d’agents sanitaires scolaires, ce qui implique de définir une stratégie en la matière.
Khuât Thu Trang/CVN