"Cela a du sens de synchroniser les montres sur la manière dont se développe le dialogue bilatéral et dont l'ensemble des questions internationales sont résolues", a indiqué M. Medvedev dans la ville balnéaire russe de Sotchi. "Nous devons parler du problème le plus difficile - la crise au Proche-Orient et ces processus qui sont actuellement en cours au Proche-Orient", a-t-il indiqué. "Votre point de vue est important pour moi dans le contexte d'établissement de la politique étrangère russe", a-t-il déclaré à M. Abbas, qui effectue en ce moment une visite de 3 jours en Russie. M. Abbas a quant à lui déclaré qu'une formule pour les négociations de paix au Proche-Orient n'est pas encore en vue : "Le processus de paix au Proche-Orient est en cours et possède une longue histoire. Malheureusement, une formule capable de rompre l'impasse actuelle n'a pas encore été trouvée".
Le leader palestinien s'est également dit prêt à "échanger des opinions sur tous les points clés d'intérêt commun" avec la Russie. La Palestine et Israël "ont établi une interaction et interagissent normalement" sur certaines questions, notamment sur les questions sécuritaires, économiques et internationales, a expliqué M. Abbas.
Le statut de Jérusalem demeure néanmoins un des problèmes clés du conflit israélo-palestinien. L'annexion de Jérusalem Est n'a pas été reconnue sur la scène internationale et les Palestiniens veulent que Jérusalem Est devienne la capitale du futur État palestinien.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fait savoir que son gouvernement ne cessera pas les constructions à Jérusalem, alors que les Palestiniens ont souligné que les négociations de paix ne reprendront pas tant qu'Israël n'aura pas gelé complètement ses colonies.
XINHUA/VNA/CVN