Lors de la première journée de cet événement, les organisateurs ont discuté des progrès réalisés au cours des 10 années d'existence du forum, ainsi que des défis restant à affronter. Ils ont souligné le rôle de ce forum comme espace de discussion sur les meilleurs moyens de parvenir à un monde plus juste sur le plan social.
Oded Grajew, l'un des organisateurs du forum, a déclaré que les divers secteurs de la société devaient travailler ensemble pour assurer davantage de justice, et que les gens devaient savoir comment agir pour défendre ce but. "Nous devons changer les habitudes qui sont ancrées au plus profond de nous. Nous devons changer la manière dont nous traitons nos frères humains", a dit M. Grajew.
Pour Joao Pedro Stedile, l'un des principaux dirigeants du Mouvement des sans-terre brésilien (MST), le néo-libéralisme, bien qu'affaibli par la crise financière internationale, continue de dominer le monde et doit encore être combattu. "Nous restons soumis à une domination totale du capital, que nous devons vaincre", a-t-il dit.
La représentante du Forum social européen, Raffaella Bollini, a indiqué que le forum devait intensifier ses échanges avec la société civile et les organisations sociales afin de sortir de la prédominance du capital.
Le FSM se tient chaque année, généralement en même temps que le Forum économique mondial (WEF), qui a lieu annuellement à Davos en Suisse et se présente comme une alternative au forum de Davos.
Il se définit lui-même comme un espace de rencontre ouvert où les mouvements sociaux, réseaux, ONG et autres organisations de la société civile opposés au néo-libéralisme peuvent débattre et formuler des propositions pour un monde plus socialement juste.
XINHUA/VNA/CVN