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| À Londres (Royaume-Uni). |
| Photo : Phong Hà/VNA/CVN |
L'économie a connu en mai "des reculs notables dans les secteurs de la production et de la construction" malgré une croissance constatée dans les services, a détaillé Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'Office national des statistiques (ONS), qui publie vendredi 11 juillet les derniers chiffres de la croissance.
Le PIB avait reculé de 0,3% en avril, mois d'entrée en vigueur de hausses d'impôts sur les entreprises et de certains droits de douane américains. Il était attendu en hausse de 0,1% en mai, selon un consensus d'analystes interrogés par Bloomberg.
"Même si les chiffres d'aujourd'hui sont décevants, je suis déterminée à relancer la croissance économique et à tenir cette promesse", a réagi dans un communiqué la ministre britannique des Finances Rachel Reeves.
"Le mois de mai pourrait toutefois s'avérer être le point le plus bas, car certains signes de reprise de l'activité ont été observés." L'économiste s'attend à ce que le PIB augmente sur l'année, mais "relativement faiblement, de 1%, en raison des freins persistants d'une économie mondiale affaiblie et de la hausse des impôts nationaux pour les entreprises britanniques".
Si les droits de douane américains ont pesé sur l'économie britannique ces derniers mois, Londres et Washington ont en effet annoncé début mai un arrangement commercial pour les réduire. Entré en vigueur fin juin, il profite tout particulièrement au secteur automobile britannique.
Les exportations vers les États-Unis, qui avaient connu une baisse record en avril, avaient déjà légèrement rebondi en mai, selon des chiffres également publiés vendredi 11 juillet. "Les exportations de biens vers les États-Unis, y compris les métaux précieux, ont augmenté de 0,3 milliard de livres (348 millions d'euros, ndlr) en mai 2025 après une baisse substantielle le mois précédent", mais celles-ci "sont restées relativement faibles", indique l'ONS.
APS/VNA/CVN
