Après le dépouillement de 17% des bureaux de vote, l'ancien procureur de 42 ans, donné favori du scrutin, a recueilli 37,53% des voix, a annoncé le Bureau électoral central (BEC). Les sondages sortie des urnes le créditaient de 41,5% à 38,2% des suffrages.
Le Premier ministre social-démocrate Victor Ponta face à la presse au soir du premier tour de la présidentielle le 2 novembre à Bucarest. |
Son adversaire de droite Klaus Iohannis, issu de la minorité allemande, a obtenu 30,29% des suffrages, selon ces résultats partiels (31% à 32,2% sondages sortie des urnes).
Les deux hommes s'affronteront au deuxième tour le 16 novembre.
"Je me réjouis du fait qu'un si grand nombre de Roumains aient confiance dans mon programme, qui vise à développer la Roumanie et à mettre fin à la discorde", a déclaré M. Ponta depuis son siège de campagne.
"J'appelle les Roumains qui ne veulent pas accorder tout le pouvoir à un seul parti à me soutenir", a de son côté lancé M. Iohannis, assurant qu'il "remporterait le second tour".
"Les jeux au second tour ne sont pas faits, beaucoup dépend de la consigne que vont donner les candidats éliminés au premier tour", a indiqué le sociologue Mircea Kivu.
Selon lui, l'ancienne ministre de la Justice, Monica Macovei, icône de la lutte anticorruption et députée européenne, devrait appeler ses sympathisants à voter pour M. Iohannis, tandis que l'ex-Premier ministre Calin Popescu Tariceanu penchera vers M. Ponta.
Premier ministre depuis 2012, M. Ponta a notamment mis en avant son bilan économique pour séduire un électorat las des promesses électorales dans le pays le plus pauvre de l'Union européenne après la Bulgarie.
M. Iohannis, 55 ans, s'est pour sa part engagé à transposer à l'ensemble du pays le modèle de développement économique de sa ville natale de Sibiu (Centre), dont il est le maire depuis 2000.
AFP/VNA/CVN