Réunion des responsables de la diplomatie des pays du G20, le 19 février à Los Cabos, au Nord-Est du Mexique. Photo : XINHUA/VNA/CVN |
"Il y a beaucoup de problèmes qui touchent les vies de milliards de personnes dans le monde et sur lesquels la communauté internationale ne parvient pas à faire des progrès visibles", a dit à l'ouverture de la réunion Patricia Espinosa, ministre des Affaires étrangères du Mexique, pays président en exercice du G20.
Cette première réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, qui regroupe les pays les plus industrialisés, des pays émergents ainsi que l'Union européenne -représentant environ 85% du PIB mondial- doit permettre par son caractère informel des discussions libres entre ministres, dans la perspective de la tenue en juin du sommet du G20 dans cette même station balnéraire huppée de Los Cabos.
La moitié des ministres des Affaires étrangères des pays du G20, notamment ceux de la France, du Royaume uni, de l'Italie, de l'Inde ou du Brésil, n'ont toutefois pas fait le déplacement jusqu'à Los Cabos.
La scrétaire d'État américaine Hillary Clinton, première à intervenir dans le débat en plénière a souligné la préoccupation actuelle des États-Unis de voir s'établir dans l'économie mondiale "un système basé sur des règles", avec une concurrence "libre, transparente et équitable". Washington s'est plaint récemment du soutien d'État apporté par la Chine à des industries clés.
Lors de cette réunion du G20, l'Union européenne, entend de son côté faire avancer l'idée d'une organisation mondiale de l'environnement, "une priorité forte de la France", a indiqué un membre de la délégation de ce pays.
Dix pays non membres participent à cette réunion à l'invitation du G20 : Algérie, Azerbaidjan, Chili, Colombie, Espagne, Émirats arabes unis, Norvège, Singapour, ainsi que le Cambodge, président en exercice de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), et le Bénin pour l'Union africaine (UA).