Cette réunion au niveau ministériel, qui vise à assurer la stabilité du Yémen et à éviter que ce pays ne devienne un havre pour le terrorisme, devait ouvrir à 16h00 (locales et GMT). Y ont été représentés la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, ainsi que l'Union européenne, les pays voisins du Yémen et le Conseil de coopération du Golfe (CCG). La France est représentée par son chef de la diplomatie Bernard Kouchner.
Mais cette réunion, convoquée à l'initiative du Premier ministre britannique Gordon Brown, n'est prévue pour durer que 2 heures et il est peu probable qu'elle débouche sur des résultats concrets, indique-t-on de sources diplomatiques.
Le but affiché est de permettre "aux pays amis" du Yémen de l'assurer de leur solidarité dans son combat difficile contre le terrorisme après l'attentat manqué du jour de Noël. L'auteur de l'attaque, le jeune Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab, aurait été entraîné et "équipé" au Yémen par l'organisation Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).
Dans un message audio diffusé le 24 janvier, le chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, a revendiqué cette tentative d'attentat et menacé les États-Unis de nouvelles attaques s'ils poursuivaient leur soutien à Israël.
AFP/VNA/CVN