>>La République de Corée propose des pourparlers intercoréens en janvier
Le dirigeant de la RPDC, Kim Jong-Un lors de son traditionnel message télévisé du Nouvel An suivi sur un écran dans une gare à Séoul le 1er janvier 2015. |
Le dirigeant de la RPDC a fait cette proposition inattendue, qui ouvre la voie à un sommet intercoréen historique, à l'occasion de son traditionnel message du Nouvel An. Le dernier sommet intercoréen remonte à 2007, lorsque le président sud-coréen Roh Moo-Hyun, décédé depuis, avait rencontré à Pyongyang Kim Jong-Il, auquel son fils Kim Jong-Un a succédé après sa mort en 2011.
"En fonction de l'humeur et de circonstances qui restent à créer, nous n'avons aucune raison de ne pas tenir des discussions au plus haut niveau", a dit Kim Jong-Un, ce que la presse sud-coréenne a interprété comme une offre de rencontre avec la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye.
Il a souhaité que s'améliorent les relations entre les deux États toujours techniquement en guerre depuis la fin du conflit de 1950-1953. "Nous ferons tous les efforts pour faire avancer le dialogue et les négociations", a-t-il dit.
Cette annonce fait écho à un geste d'ouverture de Séoul qui a proposé des pourparlers dès janvier. Ryoo Kihl-Jae, le ministre sud-coréen de l'Unification, chargé des affaires nord-coréennes, a qualifié de "significative" la main tendue du numéro un nord-coréen.
"Le gouvernement considère que (le message du dirigeant nord-coréen) est significatif car il montre une disposition au dialogue et aux échanges intercoréens", a-t-il déclaré dans un point de presse, tandis qu'un porte-parole du département d'État américain affirmait le soutien des États-Unis à "l'amélioration des relations intercoréennes".
AFP/VNA/CVN