>>ONU : les Palestiniens veulent présenter une résolution modifiée cette semaine
>>Résolution palestinienne à l'ONU : les négociations prendront du temps
La résolution a recueilli 8 voix pour, deux voix contre et cinq abstentions, alors qu'elle devait réunir 9 voix, sur les 15 du Conseil, pour être adoptée.
>>Résolution palestinienne à l'ONU : les négociations prendront du temps
La résolution a recueilli 8 voix pour, deux voix contre et cinq abstentions, alors qu'elle devait réunir 9 voix, sur les 15 du Conseil, pour être adoptée.
L'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour lors d'une réunion du Conseil de sécurité à New York |
La France, la Chine et la Russie, tous trois membres permanents du Conseil, ont apporté leur soutien à la résolution. L'Australie et les États-Unis, proches alliés d'Israël, ont voté contre.
Cinq pays, dont le Royaume-Uni, se sont abstenus.
Le texte prévoyait notamment un accord de paix d'ici douze mois et le retrait israélien des Territoires occupés avant fin 2017.
Les Palestiniens avaient apporté lundi des modifications à leur projet qui prévoit Jérusalem-Est, occupée et annexée, comme capitale d'un État palestinien, le règlement de la question des prisonniers palestiniens, l'arrêt de la colonisation israélienne et rappelle le caractère illégal du mur de séparation.
"Cette résolution encourage les divisions et non un compromis", a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power. Elle a défendu la position américaine qui est de favoriser des pourparlers directs, estimant que "la paix viendra de choix et de compromis difficiles atteints à une table de négociations".
Avant elle, lundi et mardi 29 et 30 décembre, Jeffrey Rathke, un porte-parole du département d'État, avait estimé que le calendrier fixé par le texte "posait des délais arbitraires" et souligné "l'inquiétude" des États-Unis au sujet de la sécurité d'Israël.
Les États-Unis n'auront donc pas eu besoin d'exercer leur droit de veto, dont ils se sont souvent servis pour bloquer des résolutions défavorables à Israël.
Un veto américain risquait de provoquer la colère des pays arabes alliés des États-Unis dans la coalition qui combat les jihadistes de l'État islamique en Syrie et en Irak.
L'Argentine, le Tchad, le Chili, la Jordanie, le Luxembourg ont rejoint la France, la Chine et la Russie en faveur de la résolution.
La Lituanie, la Corée du Sud et le Rwanda se sont abstenus, comme le Royaume-Uni. Le Nigeria, qui devait soutenir la résolution, a changé d'avis à la dernière minute et s'est abstenu, selon des sources diplomatiques.
AFP/VNA/CVN