>>Grèce : les députés face à un choix crucial pour le 3e tour de la présidentielle
>>Grèce : Moscovici garde le cap d'un départ de la troïka en février
La Banque centrale européenne (BCE), autre créancier de la Grèce, a pour sa part indiqué attendre l'avis des autorités grecques sur l'examen du plan d'aide du pays, refusant de commenter l'issue des législatives qui pourraient amener au pouvoir la gauche radicale.
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La Banque centrale européenne (BCE), autre créancier de la Grèce, a pour sa part indiqué attendre l'avis des autorités grecques sur l'examen du plan d'aide du pays, refusant de commenter l'issue des législatives qui pourraient amener au pouvoir la gauche radicale.
Vue générale du parlement grec, le 29 décembre à Athènes |
Stavros Dimas, l'ancien commissaire européen, candidat à la présidentielle qui devait obtenir 180 voix pour être élu, n'en a rassemblé que 168. Prenant acte de la défaite de son candidat, et de la dissolution du Parlement qui en découle, le Premier ministre conservateur Antonis Samaras, a considéré qu'il "n'y a pas de temps à perdre", et décidé d'organiser des législatives anticipées dès la première date possible, le 25 janvier.
Ces élections qui, selon M. Samaras, seront "les plus décisives depuis des décennies" risquent de raviver de mauvais souvenirs, alors que la crise de la dette en Grèce avait failli faire exploser la zone euro en 2012.
La Grèce vit depuis 2010 sous perfusion de ses créanciers internationaux qui se sont engagés à lui prêter 240 milliards d'euros en échange d'une austérité drastique. Les Grecs en sont fatigués, et Syriza devance d'environ trois points Nouvelle Démocratie d'Antonis Samaras dans tous les sondages.
Alexis Tsipras, le député européen qui dirige Syriza, a dû réjouir ses partisans à la sortie du vote présidentiel, en lançant : "C'est un jour historique. Avec la volonté du peuple, dans quelques jours, les plans d'austérité appartiendront au passé, l'avenir peut commencer".
Une tirade à laquelle les créanciers du pays ont réagi immédiatement. Le commissaire européen à l'économie Pierre Moscovici a appelé les électeurs grecs à soutenir "les réformes favorables à la croissance" dans un communiqué. Quant au Fonds monétaire international (FMI), il a directement suspendu l'aide à la Grèce jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement, tout en remarquant que le pays n'avait pas de besoins de financement "immédiats".
Déjà le mois dernier, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, avait déclaré qu'il "n'aimerait pas que des forces extrêmes arrivent au pouvoir" à Athènes.
Ces élections qui, selon M. Samaras, seront "les plus décisives depuis des décennies" risquent de raviver de mauvais souvenirs, alors que la crise de la dette en Grèce avait failli faire exploser la zone euro en 2012.
La Grèce vit depuis 2010 sous perfusion de ses créanciers internationaux qui se sont engagés à lui prêter 240 milliards d'euros en échange d'une austérité drastique. Les Grecs en sont fatigués, et Syriza devance d'environ trois points Nouvelle Démocratie d'Antonis Samaras dans tous les sondages.
Alexis Tsipras, le député européen qui dirige Syriza, a dû réjouir ses partisans à la sortie du vote présidentiel, en lançant : "C'est un jour historique. Avec la volonté du peuple, dans quelques jours, les plans d'austérité appartiendront au passé, l'avenir peut commencer".
Une tirade à laquelle les créanciers du pays ont réagi immédiatement. Le commissaire européen à l'économie Pierre Moscovici a appelé les électeurs grecs à soutenir "les réformes favorables à la croissance" dans un communiqué. Quant au Fonds monétaire international (FMI), il a directement suspendu l'aide à la Grèce jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement, tout en remarquant que le pays n'avait pas de besoins de financement "immédiats".
Déjà le mois dernier, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, avait déclaré qu'il "n'aimerait pas que des forces extrêmes arrivent au pouvoir" à Athènes.
AFP/VNA/CVN