Avion d’AirAsia : des dizaines de corps retrouvés en mer

Après deux jours de recherches, des débris de l’appareil d’Air Asia disparu dimanche 28 décembre peu après son décollage de Java, en Indonésie, en direction de Singapour et les corps de quarante personnes ont été découverts en mer, au large de l’île de Bornéo, mardi 30 décembre.

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Le directeur général de l’Aviation civile indonésienne, Djoko Murjatmodjo, a précisé que «des objets importants, telles une porte pour passagers et une porte de soute, (avaie)nt été trouvés».

Lundi 29 décembre, les autorités indonésiennes avaient admis que l’appareil était probablement «au fond de la mer», mais qu’elles ne disposaient pas de tous les moyens de recherches nécessaires aux recherches.

 

Des membres de l'équipe de sauvetage indonésienne s'apprêtent à récupérer des corps et des débris de l'avion d'AirAsia, le 30 décembre en mer de Java (Indonésie).
Photo : AFP/VNA/CVN


«L’hypothèse est que l’avion soit au fond de la mer», a estimé, lundi 29 décembre, le responsable de l’Agence indonésienne de recherches et de secours, Bambang Soelistyo. «Mais nous n’avons pas les moyens techniques de le retrouver»
, a-t-il précisé, en ajoutant que l’Indonésie avait reçu des offres d’assistance de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis.

Les recherches, qui avaient repris mardi 30 décembre avec des moyens plus importants, sont désormais concentrées sur le lieu où l’«ombre», des débris et les premiers corps ont été découverts, à quelque 160 kilomètres au sud-ouest de Pangkalan Bun sur l’île de Bornéo.

Les recherches sont en cours

Il faut maintenant «retrouver et d’évacuer tous les objets ou corps de passagers», a-t-il précisé. La profondeur de l’eau étant seulement d’environ 25 à 30 mètres dans cette zone, les recherches vont être menées par des plongeurs. Onze sont en train d’être déployés, selon le responsable des recherches.

L’Airbus A320-200, qui assurait la liaison entre Surabaya, ville de l’est javanais, et Singapour, avait à son bord 162 personnes. Il avait décollé à 05h30 heure locale et, après avoir demandé à dévier de sa route en raison du mauvais temps, il a disparu des écrans radars peu après 6 heures. Il volait à ce moment-là au-dessus de la mer, quelque part entre les grandes îles de Java et de Bornéo.

 

Le président indonésien Joko Widodo (2e à droite) s’adresse aux médias après une rencontre avec les membres de la famille des passagers à bord des disparus du vol QZ8501 de la Compagnie aérienne malaisienne AirAsia, à l'aéroport international de Juanda, le 30 décembre à Surabaya (Indonésie).
Photo : AFP/VNA/CVN

Les autorités indonésiennes avaient révélé les dernières conversations des pilotes avant que le contact avec l’appareil ne soit définitivement perdu. Ces enregistrements montrent que les pilotes voulaient changer de plan de vol pour échapper à une tempête.

Le directeur général de l’Aviation civile indonésienne, Djoko Murjatmodjo, a par ailleurs déclaré que la demande faite par le pilote de dévier de sa route n’avait pas «pu être approuvée en raison d’un trafic aérien trop important. Cinq minutes plus tard, l’avion a disparu». Six autres appareils se trouvaient dans le secteur au même moment et le ciel était orageux avec la présence de gros cumulonimbus chargés de grêle.

Les circonstances exactes de sa disparition demeurent cependant inconnues. D’après des pilotes de ligne, une des hypothèses, non confirmée mais étayée sur des données radar obtenues auprès de la Malaisie, serait que l’avion a suivi une trajectoire ascendante à une vitesse insuffisante et qu’il aurait décroché.

Mardi, les opérations de recherche se sont intensifiées en mer de Java. Le directeur de l’Agence indonésienne de recherches et de secours, Bambang Soelistyo, a déclaré à une chaîne de télévision locale que la zone de recherches, entre les îles de Sumatra et Bornéo, avait été élargie.

Une trentaine de bateaux et une vingtaine d’avions mis à disposition par l’Indonésie, l’Australie, la Malaisie, Singapour et la République de Corée sillonnaient une zone de 10.000 milles nautiques de côté. Dans cette zone de recherches, la mer n’est pas très profonde, entre 50 mètres et 100 mètres.


VNA/CVN

 

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