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À midi heure locale (10h00 GMT), les 300 députés se lèveront chacun à son tour à l'appel de leur nom pour dire au choix "Stavros Dimas", ou simplement "présent".
Dans le premier cas, ils manifesteront leur accord avec le choix de cet ancien Commissaire européen pour succéder en mars à Carolos Papoulias, au poste honorifique de Président de la République.
Vue générale en date du 17 décembre du parlement grec à Athènes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans le second, ils signifieront leur opposition, moins à M. Dimas qu'à la poursuite de la politique d'austérité qui pèse depuis quatre ans sur les Grecs, sous l'égide du gouvernement de coalition droite-socialistes du conservateur Antonis Samaras.
Au vu des deux premiers tours, les 17 et 23 décembre, il semble quasi-impossible que M. Dimas réunisse sur son nom les 180 voix nécessaires. Il en a obtenu 160 au premier tour, et 168 au deuxième après que M. Samaras eut promis d'avancer à fin 2015 les législatives programmées pour juin 2016 si M. Dimas était élu.
En cas d'échec, le Parlement sera dissous dans les dix jours, et des élections législatives auront lieu, sans doute le 25 janvier ou le 1er février.
M. Samaras est apparu samedi 27 décembre à la télévision publique NERIT, semblant résigné à cette perspective, même s'il a assuré "avoir fait et faire encore tout ce qui est en son pouvoir" pour éviter de telles élections. Il a morigéné par avance les petits partis qui s'allieraient objectivement à Syriza, favori des sondages, pour "lancer la Grèce dans une nouvelle aventure".
Le ministre des Finances, Guikas Hardouvelis, a même brandi dimanche 28 décembre le spectre de la ruine des petits épargnants, sous couvert de rassurer : le gouvernement "se prépare à affronter tous les remous", a-t-il dit, il est bien armé grâce "à ses lois sauvegardant l'épargne" des Grecs, à "ses relations constantes avec les autres états membres de l'UE", et sa manière de rester "en alerte et vigilant".
AFP/VNA/CVN