Convention de Hanoï
Renforcer un cadre juridique mondial contre la cybercriminalité

La Convention de Hanoï exprime l’aspiration, la détermination et la volonté de renforcer la coopération internationale ainsi que de promouvoir un cadre juridique mondial pour la prévention et la lutte contre la cybercriminalité.

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La cérémonie d’ouverture à la signature de la Convention de Hanoï a poursuivi ses travaux en session plénière dans la matinée du 26 octobre, à Hanoï, capitale du Vietnam. L’événement a été coprésidé par le vice-ministre vietnamien de la Police, Pham Thê Tùng, et le vice-ministre permanent des Affaires étrangères, Nguyên Minh Vu.

La 2e session plénière de la cérémonie d'ouverture à la signature de la Convention de Hanoï. 
Photo : VNA/CVN

Lors de la séance plénière de l’après-midi du 25 octobre, dix-neuf interventions ont été présentées. Les pays y ont souligné le rôle essentiel de la convention, considérée comme le premier cadre juridique mondial visant à coordonner les actions communes et à faire face aux menaces cybernétiques.

"De nombreux États ont exprimé leur engagement à lutter contre la cybercriminalité, à renforcer la coopération internationale dans le partage d’informations et de preuves, ainsi qu’à élaborer des normes communes pour la gouvernance du cyberespace à travers des propositions concrètes", a remarqué Pham Thê Tùng. Le vice-ministre a particulièrement souligné que parmi celles-ci, les pays développés se sont également engagés à mobiliser des ressources afin de renforcer les capacités et d’apporter une assistance technique, conformément aux propositions des pays en développement.

Dans son intervention, la déléguée de l’Afrique du Sud a exprimé ses préoccupations face à l’expansion de la cybercriminalité, qui menace non seulement la vie privée des individus et la sécurité nationale, mais également l’intégrité des systèmes et des institutions à l’échelle mondiale. "Les cybercriminels exploitent les avancées technologiques avec une sophistication croissante, ciblant les infrastructures critiques, les systèmes financiers et les populations vulnérables, tout en favorisant la prolifération transnationale de contenus d’exploitation au-delà des frontières", a-t-elle affirmé.

Renforcer la coopération transfrontalière

Dans ce contexte, l’adoption de la Convention des Nations unies contre la cybercriminalité constitue une étape décisive et opportune dans les efforts de la communauté internationale pour faire face à cette menace en constante évolution. "En tant que premier traité mondial sur la cybercriminalité, elle établit un cadre global pour la coopération internationale, l’entraide judiciaire, la formation et le renforcement des capacités, garantissant ainsi que tous les États soient mieux équipés pour prévenir, enquêter et poursuivre les infractions liées à la cybercriminalité", a martelé la déléguée.

La déléguée de l'Afrique du Sud prend la parole à l'événement.
Photo : VNA/CVN

A cette occasion, le representant des Philippines félicite le Vietnam pour l’organisation réussie de cette cérémonie d’ouverture à la signature de la Convention de Hanoï. "Les Philippines sont honorées de faire partie des premiers signataires de la Convention des Nations unies contre la cybercriminalité", a-t-il déclaré. Il a également partagé l’expérience des Philippines en matière de prévention et de lutte contre la cybercriminalité. "En août 2022, nous avons publié des lignes directrices sur l’enquête et la poursuite des cybercrimes, afin d’établir un processus unifié, de renforcer l’expertise technique et d’optimiser les voies de coopération internationale pour l’échange de preuves", a-t-il informé.

Dans les prochaines semaines, la Convention de Hanoï  "établira un cadre juridique général qui comblera les lacunes exploitées par les criminels et renforcera la coopération transfrontalière en matière d’enquête et de poursuite. Les dispositions relatives à l’entraide judiciaire et au mécanisme 24h24 et 7j/7 de la convention sont des éléments essentiels de cette coopération", a-t-il conclu.

Pour sa part, le répresentant du Nigeria a remarqué que l’adoption de la Convention de Hanoï "constitue un tournant décisif dans la lutte internationale contre la cybercriminalité", en établissant un cadre mondial pour prévenir et combattre ce fléau, ainsi que pour la collecte et l’échange de preuves électroniques relatives à des crimes graves transfrontaliers. Cette convention vise à promouvoir la coopération internationale afin de prévenir et de combattre une criminalité qui continue de défier notre monde par la rapidité et l’ampleur de ses impacts à travers la planète. Ce traité offrira également à tous les États des possibilités égales de coopérer pour faire face à un phénomène dont les manifestations transfrontalières deviennent de plus en plus marquées.

Nguyên Tùng - Vân Anh/CVN

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