Renforcer la coopération UE-Russie en matière de sécurité

La chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Dmitri Medvedev ont proposé le 5 juin de renforcer la coopération en matière de sécurité entre Moscou et l'Union européenne (UE).

Les 2 responsables ont proposé dans un mémorandum signé en marge d'une rencontre de 2 jours près de Berlin, que les consultations régulières entre Moscou et le Comité politique et de sécurité (COPS) de l'UE se tiennent à l'avenir au niveau des chefs de la diplomatie de l'UE et de la Russie, avec la création d'un Comité politique et de sécurité UE-Russie.

"Nous sommes convenus de continuer les consultations sur cette question. Il y a le souhait d'étendre le niveau de telles décisions. Mais pas dans le but de créer un organe bureaucratique", a indiqué M. Medvedev, à l'issue de cette rencontre avec la chancelière dans la résidence des hôtes de l'Allemagne, à Meseberg, au nord de Berlin.

Pour Mme Merkel, il s'agit d'augmenter qualitativement d'un cran les relations qui existent déjà entre l'UE et la Russie dans le domaine de la sécurité.

Ce nouveau mécanisme de coopération pourrait établir des règles "pour des opérations conjointes de gestion de crise de nature civile ou militaire", a indiqué Mme Merkel.

En matière de nucléaire iranien, le président russe a dit samedi espérer que l'Iran "écoute la voix de la communauté internationale" après que l'ONU a préparé de nouvelles sanctions contre Téhéran pour ses projets nucléaires. "La situation est la suivante : il existe un accord sur des sanctions", a déclaré M. Medvedev lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre de 2 jours avec la chancelière Angela Merkel.

"De telles manifestations d'irresponsabilité ne peuvent continuer", a-t-il ajouté. "Il faut écouter ce que dit la communauté internationale, a martelé M. Medvedev. C'est le seul moyen de résoudre les tâches les plus complexes".

Mme Merkel, dont le pays fait partie du groupe des 6 nations discutant avec l'Iran de son programme nucléaire controversé, et qui a déjà lancé des appels pressants à Téhéran, a estimé que le projet de résolution onusien représentait "un grand progrès sur le front diplomatique".

"Il y a 2 ans ce n'était pas le cas", a-t-elle commenté. "C'est naturellement dû au fait que l'inquiétude face au programme nucléaire iranien grandit". Ces déclarations sont intervenues après que les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France) se sont mis d'accord sur un nouveau projet de sanctions contre l'Iran, soupçonné de développer un programme nucléaire militaire.

AFP/VNA/CVN

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