Au total, 253 députés ont voté en faveur du texte alors que 226 seulement étaient nécessaires pour l'adoption du projet de loi, a rapporté l'agence de presse Interfax-Ukraine.
Le président Viktor Ianoukovitch, qui a pris le pouvoir il y a 3 mois, était inquiet à l'idée d'affirmer le statut de non-alignement de l'Ukraine après la signature de plusieurs accords avec la Russie.
L'Ukraine s'efforcera d'atteindre l'intégration "dans l'espace politique, économique et juridique européen avec l'objectif d'assurer son adhésion à l'Union européenne", a souligné le projet de loi."Le président propose de supprimer de l'ordre du jour la question (sur l'adhésion à l'OTAN) qui divise la société" ukrainienne, majoritairement opposée à une intégration dans l'organisation euro-atlantique, a déclaré devant les députés le Premier ministre Mykola Azarov, en leur présentant le projet de loi.
Le document publié sur le site du parlement établit les "principes de base" de la politique nationale, dont "le maintien par l'Ukraine d'une politique de non-alignement, ce qui signifie sa non-participation à des unions militaro-politiques". Il évoque la poursuite d'une coopération constructive avec l'OTAN, mais ne fait aucune mention d'adhésion.
Au cours de ces 5 années au pouvoir, le prédécesseur de M. Ianoukovitch, Viktor Iouchtchenko, s'est ardemment battu pour faire entrer son pays dans l'OTAN.
Cette idée n'avait jamais connu un franc soutien des Ukrainiens, et bien que l'OTAN ait promis à l'Ukraine que son intégration allait se faire à l'avenir, l'organisation s'est abstenue de donner une conclusion positive à la candidature de Kiev.
XINHUA-AFP/VNA/CVN