"Le 27 avril, nous allons signer les accords d'une nouvelle phase de coopération bilatérale et ainsi proroger l'alliance stratégique avec le gouvernement socialiste de Cuba", avait déclaré le 26 avril le nouveau chef de l'État vénézuélien, Nicolas Maduro, avant de se rendre à La Havane.
Selon le quotidien Granma (officiel), M. Maduro doit participer à la cérémonie de clôture des travaux de la treizième réunion de la Commission intergouvernementale cubano-vénézuélienne.
Le nouveau chef de l'État vénézuélien, Nicolas Maduro (gauche), et son homologue cubain Raul Castro, le 27 avril à La Havane |
Avant d'être reçu par son homologue cubain Raul Castro, M. Maduro s'est entretenu pendant cinq heures avec Fidel Castro. "Nous nous sommes remémorés le commandant Chavez", a-t-il raconté aux journalistes.
Cuba est le deuxième pays que visite M. Maduro depuis son élection, le 14 avril, à la tête du Venezuela, après le décès de son illustre prédécesseur, Hugo Chavez. Le 19 avril, il s'était rendu à Lima où se tenait, à la veille de son investiture, une réunion de l'Union des nations sud-américaines (Unasur). Dans le sillage du président défunt, M. Maduro s'est engagé à maintenir des relations étroites avec La Havane.
La coopération entre les deux pays comprend notamment la livraison journalière à Cuba de quelque 130.000 barils de pétrole à des prix préférentiels en provenance du Venezuela, gros producteur mondial, ainsi que l'emploi sur le sol vénézuélien d'environ 40.000 ressortissants cubains, essentiellement dans les secteurs de la médecine et du sport.
L'"alliance stratégique" mise en place en 2000 par Fidel Castro et Hugo Chavez. Le Venezuela est graduellement devenu le principal allié politique et économique de La Havane. Selon les plus récentes données statistiques, les relations commerciales bilatérales ont représenté en 2010, pour l'État cubain, près de 40% de son commerce extérieur.
La coopération s'est en outre étendue à la pétrochimie et les deux pays administrent conjointement la raffinerie de Cienfuego, dans le Centre de Cuba, où se développe parallèlement un pôle industriel.
AFP/VNA/CVN