>>Coronavirus : le point sur la pandémie
Un patient du COVID-19 soigné à Barcelone (Espagne), le 20 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À partir de lundi 15 février, les personnes en provenance du Brésil et d'Afrique du Sud "doivent rester chez elles, en limitant leurs déplacements et leur accès à des personnes tierces", a déclaré la ministre de la Santé, Carolina Darias, en conférence de presse. Cette quarantaine obligatoire durera dix jours, ou sept jours si la personne est testée négative pour le COVID-19. La mesure sera effective durant une période initiale de 14 jours qui pourra être prolongée.
Début février, l'Espagne a imposé une stricte limitation des arrivées en provenance du Brésil et de l'Afrique du Sud. Seuls les voyageurs espagnols et andorrans, ou résidant en Espagne et en Andorre, peuvent entrer dans le pays. Une exception est aussi faite pour les passagers en transit, mais ils ne peuvent pas quitter l'aéroport ou y rester plus de 24 heures.
Comme d'autres pays, l'Espagne a suspendu depuis fin décembre les arrivée de passagers en provenance du Royaume-Uni, à l'exception des Espagnols et des résidents dans le pays, en raison de la propagation du variant britannique, plus contagieux.
L'Espagne a détecté 613 cas confirmés du variant britannique, six cas du variant sud-africain et deux cas du variant brésilien, a chiffré mercredi 17 février la ministre de la Santé. Les autorités sanitaires ont averti que le variant britannique pourrait être majoritaire en Espagne d'ici mars. Les variants détectés au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et au Brésil inquiètent la communauté internationale, qui s'interroge sur leur contagiosité et l'efficacité des vaccins contre eux.
L'Espagne, l'un des pays européens les plus touchés par la pandémie, a enregistré plus de 66.000 décès et plus de 3 millions de cas de coronavirus.
APS/VNA/CVN