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Traitement des patients infectés par COVID-19 à Munich, en Allemagne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le variant britannique (COV 202012/01), beaucoup plus contagieux que la COVID-19 (SARS-CoV-2), n’était présent que dans 50 pays au 12 janvier dernier. Depuis la semaine dernière, il est désormais localisé dans au moins 94 pays, soit huit de plus en une semaine, selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'OMS.
À la date du mardi 16 février, ces 94 pays sont localisés dans les six régions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui ont signalé soit des cas importés, soit une transmission communautaire de cette variante, précise la même source. Une transmission locale du variant britannique a été d’ailleurs signalée dans au moins 47 pays dans les six régions de l’OMS.
Parmi les échantillons testés en Europe (dépistage par PCR et séquençage du génome entier), la proportion de cas infectés par le variant britannique a augmenté au cours des dernières semaines.
Selon l’OMS, cela indique "une transmission communautaire dans un certain nombre de pays". Si plusieurs pays européens ont signalé une baisse globale des nouvelles infections, probablement due à une combinaison importante de mesures de santé publique et de mesures sociales, "la majorité des pays européens continuent de connaître des taux de notification élevés ou en augmentation parmi les groupes d’âge plus âgés et/ou des taux de mortalité élevés", fait observer l'agence onusienne. S’agissant du variant sud-africain, il a été enregistré dans 46 pays, dans les six régions de l’OMS.
Il s’agit de deux pays de plus par rapport à la semaine dernière. Une transmission locale a été signalée dans au moins 12 pays dans quatre régions de l’agence onusienne. Quant au variant brésilien, il a été détecté dans 21 pays, dans cinq des six régions de l’OMS, soit six pays de plus en une semaine.
Une transmission locale a été signalée dans au moins deux pays d’une région de l’agence onusienne. Face à l’émergence des variants "préoccupants" de la COVID-19, l’OMS rappelle l’importance d’une couverture géographique du séquençage génétique, ainsi que l’opportunité de partager les données relatives aux séquences génétiques dans des bases de données accessibles au public.
APS/VNA/CVN