"La conclusion d'un traité de paix contribuera à mettre un terme aux relations d'hostilité entre la République populaire démocratique de Corée et les États-Unis", indique un communiqué du ministère nord-coréen des Affaires étrangères cité par la presse officielle. "Cela contribuera à promouvoir la dénucléarisation rapide de la péninsule coréenne", ajoute le texte.
La RPDC fait régulièrement de la conclusion d'un tel traité la condition sine qua non de son abandon du nucléaire, car elle estime que les États-Unis sont ses seuls véritables interlocuteurs.
Outre la certitude de ne pas être attaqué, un traité de paix aurait aussi pour ce pays économiquement à terre l'avantage d'ouvrir la voie à une levée des sanctions internationales.
La guerre de Corée s'est achevée par un armistice, mais sans traité de paix, laissant techniquement la péninsule coréenne en état de guerre. La signature d'un traité de paix nécessiterait, outre la signature des États-Unis, celle de la Chine.
La RPDC avait déjà appelé, exactement dans les mêmes termes, à l'occasion du Nouvel An, à "la fin des relations hostiles avec les États-Unis". Ce nouvel appel au dialogue survient également un mois après la visite à Pyongyang de l'émissaire américain Stephen Bosworth.
AFP/VNA/CVN