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Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb au GIGN de Satory à Versailles, 20 septembre. |
"L'acte pourrait être de nature terroriste mais à cette heure, nous ne pouvons pas l'affirmer", a ajouté le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.
"À partir du moment où le parquet anti-terroriste a été saisi, c'est qu'il y a cette possibilité (d'un acte terroriste, ndlr), mais aujourd'hui nous ne pouvons l'affirmer de façon assurée", a insisté M. Collomb.
L'identité de l'assaillant, comme celle des deux victimes, doit encore être déterminée avec précision, a-t-il précisé.
"Un certain nombre de témoins" disent que l'assaillant a crié "Allah Akbar", a précisé le ministre, tout en ajoutant que cet élément devait encore être confirmé, les bandes de vidéo-surveillance n'étant "pas sonorisées".
Ces témoins "sont entendus par la police marseillaise, c'est eux qui nous permettront de préciser la nature exacte de ce crime, en même temps que les éléments qui ont amené à la commission de ce crime", a poursuivi M. Collomb, arrivé sur les lieux vers 18h00.
Après s'être entretenu avec les responsables de l'enquête, M. Collomb a fait par du caractère "étrange" du comportement de l'assaillant : "La personne commence par commettre (son) crime sur une première personne, s'enfuit, puis revient sur ses pas pour tuer la seconde personne", a-t-il décrit. "C'est un élément d'interrogation", a-t-il souligné.
Des militaires de Sentinelle l'ont ensuite abattu.