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La ville de Raqa, en Syrie, ravagée par les combats contre les combattants de l'État islamique, le 1er octobre. |
"Plus de 70% des victimes civiles ont été tuées dans les frappes aériennes, ou dans les raids", a annoncé dimanche 1er octobre l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
"Plus de 3.000 personnes ont été tuées", soit "le bilan de victimes le plus élevé de l’année", a indiqué l’OSDH.
Quelque 955 civils, sont morts dans ces violences, a ajouté l’ONG, qui dispose d’un vaste réseau de sources à travers le pays.
Douze civils, ont ainsi été tués dimanche 1er octobre dans des frappes aériennes visant le village d’Al-Toub, dans la province de Deir Ezzor.
"738 jihadistes" tués
D’après l’OSDH, les combats de septembre ont fait 790 morts dans les rangs du régime et de ses alliés, et 550 dans le camp des opposants ou des FDS. Un total de 738 jihadistes, appartenant notamment à l’EI ou à Tahrir al-Cham, dirigé par l’ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie, ont été tués.
Acculés de toutes parts en Syrie, les jihadistes de l’EI ont mené ces derniers jours des contre-offensives dans le désert de la Badiya, qui s’étend notamment dans l’ouest de Deir Ezzor et dans la province centrale de Homs.
Depuis mai et l’annonce de la création de zones de désescalade, un calme relatif régnait dans les régions concernées: la province d’Idleb (Nord-Ouest), la Ghouta orientale, près de Damas, Homs et le Sud.
Mais au moins 34 civils ont été tués dans la nuit de vendredi 29 à samedi 30 septembre dans des frappes aériennes à Armanaz, une localité de la province d’Idleb, selon un nouveau bilan de l’OSDH.
La journée de vendredi 30 septembre avait aussi été sanglante dans la Ghouta orientale, où au moins 21 civils, dont près de la moitié étaient des enfants, d’après la même source.