Le secrétaire d'État américain John Kerry s'exprime le 4 janvier à Ramallah après un entretien avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. |
Le secrétaire d'État américain John Kerry s'exprime le 4 janvier à Ramallah après un entretien avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. |
«Je peux assurer toutes les parties que le président Barack Obama et moi-même sommes déterminés à proposer des idées qui soient justes et équilibrées et qui améliorent la sécurité de toutes les populations», a déclaré M. Kerry aux journalistes qui l’accompagnent dans sa tournée au Moyen-Orient.
«La voie devient plus claire. Le puzzle se met en place et les décisions difficiles qui restent à prendre sont devenues beaucoup plus évidentes pour tout le monde (...) mais cela prend du temps», a expliqué le secrétaire d’État.
M. Kerry a fait état samedi 4 janvier de «progrès» dans les négociations israélo-palestiniennes à l’issue d’une série d’entretiens depuis jeudi 2 janvier avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Le secrétaire d’État américain a toutefois reconnu qu’il restait du travail à faire et qu’il se rendrait pour cela dimanche 5 janvier en Jordanie et en Arabie saoudite au 4e jour de sa 10e tournée depuis son entrée en fonction en mars dernier.
«Nous travaillons avec une grande intensité et un dessein sérieux pour tenter de résoudre ce conflit qui n’a que trop duré», a insisté samedi 4 janvier M. Kerry à l’issue d’un long entretien avec Mahmoud Abbas à Ramallah (Cisjordanie).
«Nous ne sommes pas encore arrivés, mais nous faisons des progrès», a-t-il ajouté en précisant que les discussions des dernières 48 heures avaient permis de «résoudre certains types de problèmes et de présenter de nouvelles options pour d’autres».
La Jordanie, gardienne des lieux saints musulmans de Jérusalem, en particulier l’esplanade des Mosquées, et deuxième pays arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël, est frontalière de la Cisjordanie, censée former la majeure partie d’un futur État palestinien.
Le roi Abdallah d’Arabie saoudite occupe également une position cardinale, à la fois en tant qu’auteur de l’initiative de paix de la Ligue arabe et que gardien des lieux les plus saints de l’islam, juste avant la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem.
AFP/VNA/CVN