Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Moallem. |
"La conférence de Genève doit se concentrer sur la lutte contre le terrorisme et l’obligation pour les pays qui soutiennent les groupes armés de cesser de financer, armer et accueillir ces groupes, parce que mettre fin au terrorisme en Syrie est la base de la réussite de toute solution politique", a indiqué le chef de la diplomatie syrienne lors de sa rencontre avec le ministre adjoint par intérim des Affaires extérieures d’Inde en visite, Sandeep Kumar.
Lors de cette rencontre, M. al-Moallem a expliqué le conflit initié par les "groupes terroristes armés," dont les membres viennent de plus de 80 pays, ajoutant que les sanctions économiques unilatérales adoptées par l’Union européenne et les États-Unis contre le peuple syrien avaient essentiellement contribué à aggraver les conditions de vie en Syrie, selon l’agence SANA.
Le gouvernement syrien s’est dit soumis à un terrorisme soutenu par l’étranger, en particulier avec la présence croissante d’Al-Qaïda et de groupes djihadistes luttant pour renverser l’administration syrienne sur le sol syrien.
M. Kumar a fait savoir que l’Inde suivait la situation en Syrie et travaillait de concert avec un certain nombre de pays afin de rétablir la stabilité et la sécurité dans le pays.
La conférence de Genève 2 a pour objectif de rechercher une solution politique au conflit syrien à travers un accord global entre le gouvernement et l’opposition pour la pleine mise en oeuvre du communiqué de Genève, adopté lors de la conférence de Genève 1 en 2012.
Approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU, le communiqué expose les étapes cruciales devant mettre un terme à la violence par la formation d’un gouvernement transitoire.
Le gouvernement syrien ainsi que l’opposition ont déclaré qu’ils participeraient à la conférence de Genève 2. Les deux parties ont toutefois exprimé leur scepticisme quant à son succès.
Xinhua/VNA/CVN