Des combats acharnés ont eu lieu le 2 janvier à Fallouja et Ramadi, deux villes sunnites de l'Ouest irakien contrôlées en partie par des insurgés liés à Al-Qaïda. |
Des combats acharnés ont eu lieu le 2 janvier à Fallouja et Ramadi, deux villes sunnites de l'Ouest irakien contrôlées en partie par des insurgés liés à Al-Qaïda. |
En soirée, les combats avaient cessé à Ramadi selon la police mais la situation restait confuse à Fallouja. Ces deux villes sont situées dans la province à majorité sunnite d'Al-Anbar (Ouest) devenue depuis plus d'un an un haut lieu de la contestation contre M. Maliki, accusé d'accaparer le pouvoir et de marginaliser les sunnites.
Fallouja et Ramadi avaient été des bastions de l'insurrection ayant suivi l'invasion américaine de l'Irak qui a renversé le président Saddam Hussein, un sunnite, en 2003.
Deux ans après le retrait des derniers soldats américains en décembre 2011, les forces irakiennes peinent à faire face aux insurgés enhardis par le conflit en Syrie voisine et le mécontentement de la minorité sunnite.
La nouvelle flambée de violences à Fallouja et Ramadi a éclaté lundi 30 décembre après le démantèlement par la police d'un camp de protestataires anti-gouvernementaux à Ramadi, présenté comme un "repaire d'Al-Qaïda".
Le 1er janvier, M. Maliki a annoncé l'envoi de renforts militaires pour venir en aide aux forces de sécurité. Mais selon un responsable du ministère de la Défense les soldats se trouvent aux entrées des villes prêts à intervenir en cas de besoin.
Entretemps, des tribus dans Al-Anbar ont été armées par les autorités combattre auprès des forces de l'ordre notamment à Ramadi, a ajouté le lieutenant-général Mohammed al-Askari.
AFP/VNA/CVN