Première conférence de presse de Barack Obama

Le président américain, Barack Obama, a déclaré le 9 février qu'il souhaitait empêcher la prolifération nucléaire et qu'il était "important que les États-Unis et la Russie donnent l'exemple", au cours d'une conférence de presse.

«Si une course aux armements nucléaires a lieu dans une région aussi volatile que le Proche-Orient, tout le monde sera en danger", a dit M. Obama. "L'un de mes buts est d'empêcher la prolifération de manière générale. Je pense qu'il est important que les États-Unis et la Russie donnent l'exemple dans ce domaine".

M. Obama a dit avoir évoqué la question "lors de conversations avec le président russe" Dmitri Medvedev "pour lui dire qu'il est important que nous reprenions les discussions" sur les arsenaux nucléaires russe et américain. Russes et Américains doivent "commencer à remettre ensemble sur les rails les traités de non prolifération qui ont franchement été affaiblis au cours des dernières années", a-t-il ajouté. L'administration Obama s'est engagée à renégocier très rapidement avec la Russie le Traité de réduction du nombre des armes stratégiques (START-1) signé pendant la guerre froide.

Barack Obama a aussi émis l'espoir le 9 février de créer "dans les prochains mois" des "ouvertures" entre les États-Unis et l'Iran qui permettront "de s'asseoir à une table, face à face".

Le dialogue avec l'Iran ces "prochains mois"

"Je pense qu'il y a la possibilité, au moins, d'une relation de respect mutuel", a dit M. Obama. Mais, a-t-il ajouté, "il est temps maintenant pour l'Iran d'envoyer des signaux prouvant qu'il veut agir différemment".

L'équipe chargée de la sécurité nationale au sein de la jeune administration réexamine actuellement les relations entre Washington et Téhéran et recherche une nouvelle approche, en dépit des inquiétudes concernant le programme nucléaire iranien.

Enfin, le président Barack Obama a prédit le 9 février une "catastrophe" si le Congrès ne votait pas un plan de relance de l'économie qu'il veut "dès cette semaine" sur son bureau.

Les suppressions d'emplois peuvent "transformer une crise en catastrophe et je refuse de laisser cela se produire", a martelé M. Obama.

Le nouveau président a également promis de travailler avec les banques en difficultés pour "nettoyer les comptes" et débloquer le flux du crédit, à la veille de l'annonce par le Trésor d'un nouveau plan de sauvetage du secteur financier. "Nous allons devoir travailler avec les banques de manière efficace pour nettoyer leurs comptes afin que la confiance revienne sur les marchés", a-t-il dit. "L'une de mes préoccupations fondamentales est : est-ce que le crédit parvient ou non aux personnes qui en ont besoin?", a-t-il expliqué. "Le plan que nous avons mis sur pied a pour but d'y contribuer".

Barack Obama a appelé le Congrès à "surmonter ses divergences" et à lui transmettre dès "cette semaine" le plan de relance économique, qui doit être mis au vote hier par le Sénat, assurant qu'il ferait "tout ce qu'il faudra pour remettre ce pays au travail".

AFP/VNA/CVN

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