Ce gouvernement comprend des professeurs d'universités, d'anciens syndicalistes, des ex-dirigeants du mouvement paysan indigène, des intellectuels, et des représentants des ethnies aymaras et quechuas (la plus importante du pays).
Le socialiste Evo Morales, premier président d'origine indienne en Bolivie, a en outre annoncé la création de ministères de l'Autonomie, de l'Environnement et des Eaux ou encore des Cultures, de la Transparence internationale et de la Lutte contre la corruption.
Ce dernier portefeuille est destiné à mener une "lutte frontale contre la corruption", a déclaré le dirigeant bolivien, déstabilisé récemment par l'ouverture d'enquêtes contre certains de ses proches.
"Il faut commencer par tout changer, si nous voulons changer la Bolivie : cela commence par le président, le vice-président," a affirmé Morales. "Nous ne venons pas ici pour faire de la figuration, mais pour travailler, nous ne sommes pas là pour l'argent, mais pour la patrie. (Nous voulons) un gouvernement qui réponde aux attentes du peuple bolivien".
AFP/VNA/CVN