Un pic de 643 km de bouchons a été atteint à la mi-journée du 30 juillet, journée annoncée comme "la plus difficile de l'été" et "sans doute de l'année" sur les routes, selon le Centre national d'information routière (CNIR).
Les difficultés se concentraient principalement dans la vallée du Rhône vers la Méditerranée, ainsi que dans le Sud-Ouest et à la frontière franco-espagnole.
Le temps de trajet entre Lyon (Centre-Est) et Orange (Sud-Est) était de 3 heures 15 au lieu d'une heure 50 habituellement.
Il fallait en outre toujours compter plus de deux heures d'attente pour franchir le tunnel du Mont-Blanc vers l'Italie.
Dans le sens des retours de vacances, le trafic était "très chargé mais avec moins de perturbations que prévu".
Les vacanciers étaient également ralentis vers l'Espagne, depuis Paris en passant par Bordeaux (Sud-Ouest).
Côté rail, quelque 1,1 million de voyageurs étaient attendus dans les seules gares parisiennes du 29 au 31 juillet, avec au total 2.028 trains à grande vitesse (TGV) en circulation.
Les aéroports de Paris devaient quant à eux accueillir plus de 1,2 million de passagers à Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle entre le 28 et le 31 juillet.
Un appel à la grève de trois syndicats minoritaires de pilotes d'Air France a provoqué peu de perturbations le 30 juillet, avec une dizaine de vols annulés sur 1.400 vols prévus, selon Air France, et quelques retards, compris "entre trente minutes et une heure".
AFP/VNA/CVN