Le roi Philippe et la reine Mathilde, le 21 juillet au balcon du Palais Royal à Bruxelles. |
Le nouveau souverain, 53 ans, septième roi de l'histoire de la Belgique, a prêté serment peu avant 12h15 (10h15 GMT) devant les chambres réunies, le moment fort de cette fête nationale historique.
"Je jure d'observer la Constitution et les lois du peuple belge, de maintenir l'indépendance nationale et l'intégrité du territoire", a déclaré Philippe d'une voix ferme en néerlandais, français et allemand, les trois langues nationales.
Dans un pays tiraillé entre néerlandophones et francophones, le roi s'est engagé à avoir des "contacts constructifs" avec les nombreuses entités de ce pays fédéral. "Nous trouvons chaque fois l'équilibre entre unité et diversité... Donnons tous ensemble au pays un nouvel élan d'enthousiasme", a-t-il conclu.
Dans sa dernière adresse à la nation, le vieux roi, qui a dû gérer de nombreuses crises politiques pendant ses 20 ans de règne, a appelé les responsables du pays à "travailler sans relâche à la cohésion de la Belgique".
Albert II avait joué un rôle majeur pour sortir de l'impasse après les élections de 2010, réussissant à désamorcer les conflits entre partis francophones et néerlandophones incapables de former un gouvernement pendant 541 jours.
Or la situation politique risque d'être encore plus compliquée après les législatives de 2014.
AFP/VNA/CVN