Le président bolivien Evo Morales sur le point de quitter l'aéroport de Vienne, le 3 juillet, où son avion avait été contraint d'atterrir. |
"L'Espagne est profondément désolée des sentiments que cela a pu engendrer, nous présentons nos excuses", a indiqué l'ambassadeur d'Espagne à La Paz (capitale de la Bolivie), Miguel Angel Vasquez, dans une déclaration accompagnée d'une note écrite.
Le 2 juillet, la France, l'Espagne, l'Italie et le Portugal avaient temporairement interdit leur espace aérien à l'avion d'Evo Morales, de retour de Moscou, soupçonnant qu'il transportait à son bord M. Snowden. Ce dernier a finalement demandé le 12 juillet l'asile à la Russie, où il est réfugié dans un aéroport depuis trois semaines. Le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua avaient récemment proposé de l'accueillir.
La semaine dernière, les présidents du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay et Venezuela) ont réclamé des excuses aux quatre pays concernés, en soutien à la Bolivie, actuellement en cours d'adhésion au Mercosur.
AFP/VNA/CVN