"2011 a été jalonnée de défis sans précédents, avec le tremblement de terre et le tsunami, le yen non compétitif et les inondations en Thaïlande", a souligné le Pdg de Nissan, Carlos Ghosn, en présentant le stand du groupe nippon.
Il a toutefois ajouté que l'envergure de l'édition 2011 de ce salon biennal démontrait "la résistance et la ténacité" du Japon face aux épreuves.
Le Tokyo Motor Show a en effet attiré davantage de fabricants étrangers qu'il y a deux ans, lorsque la quasi totalité des constructeurs non japonais avaient renoncé à faire le déplacement du fait de la de crise financière internationale.
Cette année, 179 firmes de 12 pays montrent voitures, motocyclettes, véhicules commerciaux, carrosseries et pièces détachées, contre 129 exposants de dix pays en 2009. Pas moins de 53 modèles sont montrés en "première mondiale", dont 27 voitures de tourisme.
Plusieurs constructeurs de renom sont de retour, comme les allemands Volkswagen, BMW, Mercedes et Porsche, les français Renault et Peugeot-Citroën et les britanniques Jaguar et Land Rover.
Comme leurs concurrents japonais, au grand complet, ils rivalisent pour afficher les technologies les plus économes, des modèles électriques aux voitures peu gourmandes en carburant, en passant par les systèmes hybrides fonctionnant alternativement à l'électricité et à l'essence.
AFP/VNA/CVN