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La joie du milieu de terrain mexicain Sebastian Cordova, après avoir marqué le 2e but face au gardien français Paul Bernardoni, le 22 juillet au Tokyo Stadium. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
On ne savait pas très bien quoi attendre de cette sélection française bâtie en catastrophe, arrivée au Japon après trois petites semaines de travail, pas plus, un seul match amical et sept heures de décalage horaire, et même 14 pour les deux Mexicains Gignac et Florian Thauvin.
Le terrain a apporté des réponses sans équivoque et, logiquement, les Bleus ont énormément souffert contre une équipe du Mexique infiniment mieux rodée et dont la plupart des joueurs ont évolué ensemble dans toutes les sélections de jeunes.
Dans les temps forts du Mexique, la France a ainsi parfois ressemblé à une équipe de club en pleine préparation de pré-saison après un mercato hyper-actif.
Et malgré les efforts de Gignac et les responsabilités prises par Téji Savanier, tout a été trop compliqué pour les Bleus, la relance, les transitions défensives et les combinaisons offensives, notamment du côté de Thauvin, dans un très mauvais jour.
Après avoir résisté jusqu'à la pause, la France a finalement totalement craqué en début de deuxième période. Diego Lainez, la très talentueuse vedette du Mexique, a d'abord étourdi Anthony Caci par ses feintes et ses crochets avant de poser le ballon sur la tête d'Alexis Vega (1-0, 47e).
Caci en difficulté
Moins de dix minutes plus tard, une faute d'alignement de Modibo Sagnan, en souffrance toute la partie, a permis à Sebastian Cordova de sanctionner à nouveau les à-peu-près des Bleus (2-0, 55e).
On ne donnait alors pas très cher de la peau des Français, qui n'arrivaient pas à se trouver et ne savaient même pas très bien où se chercher. Mais ils n'ont pas renoncé et en ont été récompensés d'un penalty obtenu par Randall Kolo Muani, auteur comme le jeune Alexis Beka Beka d'une bonne entrée.
Gignac, qui avait expliqué mardi 20 juillet avoir toujours marqué contre Guillermo Ochoa, a maintenu la tradition et a ramené les Bleus à 2-1 en battant l'ancien gardien d'Ajaccio (69e).
Mais la supériorité mexicaine était évidente et elle a été confirmée par un troisième but signé Uriel Antuna (3-1, 80e), qui a lui aussi martyrisé Caci avant de battre Paul Bernardoni. Puis, dans le temps additionnel, Eduardo Aguirre a encore alourdi la note (4-1, 90+1)
Fort de sa culture olympique, qui lui a valu l'or aux JO-2012, le Mexique était sans doute l'adversaire le plus redoutable pour les Bleus. Mais l'équipe de Sylvain Ripoll a tout de même semblé loin du compte et ses prochains rivaux, l'Afrique du Sud dimanche 25 juillet à Saitama et surtout le Japon, mercredi 28 juillet à Yokohama, sont des obstacles très sérieux sur la route des quarts de finale.
AFP/VNA/CVN