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De gauche à droite : le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, |
"Dans la situation actuelle, s’il n’y a pas un nouvel élan, un accord sera très difficile à obtenir", a déploré le négociateur russe Sergueï Riabkov, cité par l’Agence de presse Ria Novosti.
Les grandes puissances du "5+1" (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et l’Allemagne) soupçonnent l’Iran de chercher à se doter en secret de l’arme atomique, ce que la République islamique a toujours démenti. L’accord négocié entre les deux camps garantirait le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, en échange d’une levée des sanctions contre ce pays.
Après douze ans, suivis de longs mois de discussions acharnées, les parties négocient depuis mardi 18 novembre, pour la dernière fois, dans la capitale autrichienne. Elles se sont donné jusqu’au lundi 24 novembre pour aboutir.
Le secrétaire d’État américain John Kerry, premier ministre du "5+1" à arriver dans la capitale autrichienne jeudi 20 novembre, a qualifié la discussion en cours de "chance" - "Et je souligne le mot chance", a-t-il insisté.
Mais selon M. Riabkov, "les discussions se mènent dans un climat de forte tension".
AFP/VNA/CVN