>>Irak : le groupe EI revendique l'exécution d'un nouvel otage britannique
De leur côté, les parents de l'otage exécuté ont déclaré vouloir tenter de "pardonner", appelant à "laisser à notre famille le temps de se recueillir, pleurer" et porter le deuil dans la prière".
Capture d'écran du 17 novembre, provenant d'une video de propagande du groupe EI diffusée le 16 novembre, montrant deux membres du groupe EI dont le Français Maxime Hauchard (droite) soupçonné d'être un des bourreaux des Syriens décapités. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président américain a ordonné un examen complet des procédures appliquées en cas de prises d'otage "terroristes à l'étranger", selon une lettre du Pentagone rendue publique lundi 17 novebre. Cette lettre est datée de mardi dernier 11 novembre et a été diffusée au lendemain de la mise sur internet d'une vidéo de l'exécution de Peter Kassig par l'EI.
La sous-secrétaire à la Défense Christine Wormuth explique dans le texte de cette missive que l'examen des procédures se concentrera "sur l'engagement des familles, la récolte de renseignements et les politiques d'engagement diplomatique".
La France a été la première à identifier l'un des jeunes combattants de l'EI parmi les bourreaux qui apparaissent dans la vidéo des exécutions diffusée dimanche 16 novembre.
La justice française a ainsi confirmé "l'implication d'un Français". Selon le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, il "pourrait s'agir de Maxime Hauchard, né en 1992" originaire du Nord-Ouest de la France et "parti en Syrie en août 2013 après un séjour en Mauritanie en 2012". La présence d'un "second Français" est "possible" mais reste à confirmer, indiquait lundi soir 17 novembre Paris en annonçant l'ouverture d'une enquête contre eux.
AFP/VNA/CVN