>>Barack Obama abat ses cartes sur l'immigration
Lors d'une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, M. Obama devait expliquer comment tout clandestin vivant depuis plus de cinq ans aux États-Unis, et ayant un enfant américain ou titulaire d'un statut de résident permanent, pourra obtenir un permis de travail de trois ans.
Le président Barack Obama à la Maison Blanche, le 19 novembre à Washington |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président américain annoncera par ailleurs un assouplissement des conditions d'accès au programme Daca ("Deferred Action for Childhood Arrival"), lancé en 2012, qui offre des permis de séjour temporaires aux mineurs arrivés sur le territoire américain avant l'âge de 16 ans.
La Maison Blanche, qui a précisé qu'un renforcement des contrôles aux frontières était également prévu dans l'arsenal des mesures présidentielles, a indiqué que des critères stricts seraient appliqués et qu'il ne s'agissait en aucun cas d'une "porte ouverte" à tous les candidats à l'exil. "Si vous ne réunissez pas les conditions pour un sursis, vous pouvez vous attendre à être expulsé", résume un responsable sous couvert d'anonymat.
Soulignant que depuis un demi-siècle, "tous les présidents, démocrates comme républicains" ont usé de leurs prérogatives pour agir sur l'immigration sans solliciter l'aval du Congrès, l'exécutif américain affirme agir sur des bases légales solides.
Nombre de républicains, vent debout contre ces annonces présidentielles, ont mis en doute leur légalité et leur constitutionnalité.
Depuis les régularisations massives de 1986, sous Ronald Reagan, toutes les tentatives de réforme du système d'immigration ont échoué. Estimant avoir fait preuve d'une "patience extraordinaire" avec le Congrès, M. Obama a averti depuis plusieurs semaines qu'il agirait seul pour répondre aux insuffisances d'un "système qui ne fonctionne plus".
AFP/VNA/CVN