À la réunion, précédée par une session exploratoire la semaine dernière, ont participé les ambassadeurs des 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (France, États-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne) plus l'Allemagne.
"Nous venons juste d'avoir une réunion très constructive", a déclaré l'ambassadeur chinois, Li Baodong. "Nous avons maintenant une meilleure connaissance des positions de chacun. Nous allons poursuivre ces consultations", a-t-il ajouté.
L'ambassadeur russe, Vitaly Churkin, a également estimé que les entretiens avaient été "très constructifs", indiquant que d'autres auraient lieu "très bientôt". "Nous avons commencé à négocier sur la base du texte (américain)", a expliqué l'ambassadeur français, Gérard Araud. "Tous les 6 pays sont impliqués. Nous travaillons sur le fond. Nous progressons", a-t-il souligné.
Le projet de résolution américain prévoit une quatrième batterie de sanctions contre l'Iran. Les mesures ciblent notamment les Gardiens de la Révolution iraniens. Elles ciblent aussi les domaines des armes, de l'énergie, de la navigation maritime et des finances, selon un diplomate proche du dossier.
Les États-Unis et leurs alliés occidentaux accusent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'usage civil, ce que la République islamique dément.
Le 14 avril, le général américain James Cartwright, chef d'état-major adjoint, a estimé lors d'une audition au Sénat que si l'Iran pouvait produire suffisamment d'uranium hautement enrichi pour fabriquer une bombe atomique en un an, Téhéran n'aurait sans doute pas le savoir-faire pour mettre au point l'arme elle-même avant 3 à 5 ans.
AFP/VNA/CVN