"Nous sommes très inquiets de l'attitude non-transparente de l'Iran concernant son programme nucléaire", a déclaré le chef de la diplomatie émiratie, cheikh Abdallah ben Zayed al-Nahyane, à l'issue d'entretiens avec son homologue allemand Guido Westerwelle en visite à Abou Dhabi. Cette inquiétude "est basée sur le manque de coopération avec l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), a-t-il ajouté. Nous voulons une coopération plus active de l'Iran, qui serait dans l'intérêt du monde, de la région et de l'Iran lui-même". "Nous espérons que l'Iran sera assez coopératif pour que les sanctions ne soient plus nécessaires", a souligné cheikh Abdallah en référence aux menaces de sanctions de l'ONU contre Téhéran pour son refus de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium.
Une partie de la communauté internationale redoute que l'Iran, en dépit de ses dénégations répétées, ne cherche à produire un combustible utilisable à des fins militaires.
L'Iran a proposé des échanges simultanés et en petites quantités de son uranium contre du combustible enrichi à 20%, ce qui a été refusé par ses interlocuteurs, les 5 membres permanents du Conseil de sécurité (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) et l'Allemagne.
Les ministres ont également discuté de la sécurité au Yémen, où 5 ressortissants allemands sont retenus en otages depuis 6 mois et où M. Westerwelle est arrivé hier matin pour une visite inopinée.
AFP/VNA/CVN