"Grâce à la bonne coopération entre l'Iran et l'Agence, des questions importantes ont été résolues et il n'y a plus de question ambiguë entre l'Iran et l'Agence", a dit M. Ahmadinejad peu après une entrevue avec le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, arrivé samedi à Téhéran.
M. ElBaradei a indiqué aux journalistes pour sa part que des "inquiétudes" demeuraient quant aux intentions de l'Iran en matière de nucléaire. "Il y a des inquiétudes quant aux intentions de l'Iran et ce n'est pas une question de vérification. Il s'agit de bâtir la confiance et c'est la raison pour laquelle il y a maintenant des discussions à Six", a-t-il déclaré.
Il a précisé que les inspecteurs de l'AIEA allaient pouvoir visiter le nouveau site d'enrichissement nucléaire, près de Qom (Centre). "Nous nous sommes mis d'accord pour que la visite ait lieu le 25 octobre", a déclaré M. ElBaradei lors d'une conférence de presse commune avec Ali Akbar Salehi, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA). "Il est important de nous assurer que celle-ci (l'usine) est construite pour des raisons pacifiques", a-t-il dit.
Par ailleurs, le diplomate égyptien a annoncé que l'Iran, les États-Unis, la France et la Russie se réuniraient le 19 octobre à Vienne pour discuter des possibilités d'enrichir l'uranium iranien par un pays tiers.
L'Iran a présenté il y a plusieurs mois une demande à l'AIEA pour obtenir des pays membres du combustible pour le réacteur de recherche de Téhéran. "J'ai consulté un certain nombre de fournisseurs. J'ai été heureux de constater que la réponse était positive (...) ce réacteur est destiné (...) à produire des isotopes médicaux pour les malades atteints de cancer", a-t-il indiqué.
La visite du patron de l'AIEA intervient 3 jours après la réunion de Genève entre le négociateur en chef iranien Saïd Jalili, les représentants des grandes puissances et le diplomate en chef de l'Union européenne, Javier Solana, qui avait permis d'ébaucher ces accords.
AFP/VNA/CVN