"Je suis profondément préoccupé par les développements au Honduras. L'état d'urgence a accru les tensions. Je note que le Congrès du Honduras a rejeté la suspension des libertés civiles et je demande que les garanties constitutionnelles incluant la liberté d'association, d'expression et de mouvement soient pleinement respectées", a dit M. Ban lors d'une conférence de presse au siège des Nations unies à New York.
"Les menaces contre l'ambassade du Brésil au Honduras sont inacceptables. Le droit international est clair : l'immunité ne peut pas être violée. Les menaces contre le personnel et le bâtiment de l'ambassade sont intolérables. Le Conseil de sécurité a condamné de tels actes d'intimidation. Je les condamne également dans les termes les plus forts", a-t-il ajouté. Le secrétaire général a plaidé à nouveau "pour la sécurité du président Zelaya".
"J'appelle tous les acteurs politiques à s'engager sérieusement en faveur du dialogue et des efforts de médiation régionaux. Je réaffirme que les Nations unies sont prêtes à apporter leur aide de quelque manière que ce soit", a-t- il dit.
XINHUA/VNA/CVN