Nucléaire nord-coréen : augmentation des dispositifs d'alerte

Les forces conjointes américano-sud-coréennes sont passées à un niveau d'alerte et de mobilisation supérieur le 28 mai face aux tensions dans la péninsule coréenne, a affirmé le ministère sud-coréen de la Défense.

"Jeudi à 07h15 (22h15 GMT de le 27 mai), le commandement des forces conjointes américano-sud-coréennes a augmenté les dispositifs d'alerte d'un cran jusqu'au niveau 2", a précisé le ministère dans un communiqué.

"La surveillance au dessus de la Corée du Nord va être renforcée et davantage d'avions et de personnels mobilisés", a précisé le porte-parole du ministère, Won Tae-Jae.

La surveillance va se concentrer le long de la Zone démilitarisée qui divise la péninsule, sur la Zone de sécurité conjointe au village de Panmunjom et la Ligne de limitation avec le Nord - la frontière disputée sur la mer Jaune, a-t-il expliqué. "Nous allons maintenir une solide position défensive pour prévenir les provocations militaires du Nord", a ajouté Won. "Les militaires vont s'opposer fermement aux provocations", a-t-il insisté.

C'est la quatrième fois depuis 1982 que les dispositifs d'alerte sont élevés au niveau 2, a indiqué le porte-parole du ministère de la Défense. Cela s'est produit pour la dernière fois après le premier essai nucléaire de la RPDC en 2006.

Le 27 mai, les États-Unis avaient déclaré par la voix de la secrétaire d'État, Hillary Clinton, qu'ils honoreraient leur engagement à défendre la Corée du Sud.

Les menaces proférées par la RPDC ne feront que renforcer davantage son "isolement", a de son côté averti la Maison Blanche.

Le Conseil de sécurité de l'ONU prépare une résolution devant comporter de nouvelles sanctions contre Pyongyang.

Un diplomate occidental a indiqué le 27 mai que les pays clés du Conseil de sécurité de l'ONU sont d'accord pour renforcer les sanctions contre la RPDC.

Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a cependant estimé le 27 mai qu'il n'y aurait pas de projet de résolution avant la fin de la semaine.

Le Premier ministre japonais Taro Aso a jugé "important que de nouvelles sanctions soient inclues dans la résolution" tandis que la Russie a déclaré qu'elle s'associerait à une "résolution ferme", tout en appelant à une reprise des négociations avec Pyongyang, "seul moyen", selon elle, de résoudre la crise.

L'ambassadeur russe auprès de l'ONU, Vitaly Churkin, a déclaré le 27 mai que l'objectif de l'action du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'essai nucléaire de Pyongyang est "d'obtenir la dénucléarisation finale de la péninsule coréenne".

"Je pense que l'objectif est d'obtenir la dénucléarisation finale de la péninsule coréenne et la stabilité dans la région", a-t-il souligné, et d'ajouter : "Nous avons tous certainement l'objectif d'obtenir un résultat politique et diplomatique".

AFP-XINHUA/VNA/CVN

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