Nucléaire : l'Iran appelle l'UE à réviser son approche

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Ali Ahani a indiqué le 1er novembre que l'Union européenne doit réviser son approche sur l'Iran, rapporté l'agence de presse officielle iranienne IRNA.

"Si l'Union européenne révise son approche à l'égard des intérêts iraniens, elle peut compter sur la coopération de l'Iran sur la scène internationale", a dit Ahani à l'ambassadeur de Suède à Téhéran, Magnus Werndstedt.

Le même jour, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a indiqué que certains interlocuteurs dans le dossier nucléaire se sont déclarés favorables à la poursuite des négociations avec l'Iran sur le projet d'accord sur un échange d'uranium.

"Certains (pays) ont eu des contacts avec nous et ont affirmé que les propositions et les points relevés par l'Iran nécessitaient une nouvelle série de discussions techniques", a déclaré, selon IRNA, M. Mottaki, qui se trouve en Malaisie pour participer à une réunion de 8 pays islamiques.

M. Mottkki a ajouté que l'Iran "présentera ses propositions lors de ces nouvelles discussions" dont la date devait être fixée.

Selon des diplomates occidentaux, le projet initial de l'AIEA, présenté le 21 octobre dernier, prévoit que l'Iran livre 1.200 de ses 1.500 kilos d'uranium faiblement enrichis (à moins de 5%) d'ici fin 2009 pour le faire enrichir à 19,75% en Russie, avant que la France n'en fasse des "coeurs nucléaires" pour le réacteur de recherche de Téhéran, qui opère sous surveillance de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Téhéran a demandé la poursuite des négociations avec la Russie, les États-Unis et la France, pour arriver à un accord.

Deux autres importants responsables iraniens se sont prononcés le 1er novembre contre le transfert de l'uranium iranien à l'étranger.

"L'envoi de notre uranium enrichi à l'étranger (...) ne semble pas être dans l'intérêt du pays. Conformément au Traité de non prolifération (TNP), les pays développés doivent nous fournir le combustible" pour le réacteur de Téhéran, a déclaré le chef de l'autorité judiciaire Sadegh Larijani, cité par l'agence IRNA.

Le vice-président du parlement Mohammad Hassan Aboutorabi a estimé, selon IRNA, que l'Iran devait d'abord être livré en combustible enrichi avant de confier son uranium faiblement enrichi à un pays tiers.

"Si nous devons livrer de l'uranium enrichi à moins de 5% et obtenir du combustible à 19,75%, cela doit se faire après avoir reçu le combustible et dans un cadre et des conditions très précis", a-t-il ajouté.

XINHUA-AFP/VNA/CVN

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