>>La population change son mode de vie pour s’adapter
La vie de Trà, une salariée d’un établissement d’éducation dans l’arrondissement de Nam Tu Liêm, a beaucoup changé depuis le jour où Hanoï a commencé à mettre en œuvre la distanciation sociale. Elle se rend au bureau deux fois par semaine et travaille à domicile le reste du temps. ''Je vais au marché traditionnel une fois par semaine pour acheter assez de nourriture pour toute la semaine. En outre, je peux faire facilement des achats car il y a un supermarché en face de chez moi'', indique-t-elle.
Trà est membre d’un groupe Facebook réunissant les résidents de l’arrondissement. ''Ce groupe permet aux gens d’échanger ou de vendre leurs produits. On peut ainsi acheter facilement aux uns et aux autres des produits frais, des plats cuisinés ou toutes sortes de biens de consommation'', raconte-t-elle.
Pour éviter que les gens ne se rencontrent, les informations sont échangées par téléphone et les produits laissés au pas de la porte.
En restant plus souvent à la maison, Trà confie qu’elle a davantage de temps pour préparer les repas et que grâce au groupe Facebook ''Yêu Bêp'' (Aimer la cuisine), elle peut tenter de nombreuses recettes. Nguyên Huu Long, son mari, a dû lui aussi s’adapter à cette nouvelle vie car il ne peut pas sortir faire de l’exercice. Auparavant, il faisait du jogging dans le parc du quartier résidentiel tous les matins, mais maintenant il doit faire de l’exercice à la maison.
Un moment de la concorde
Les règles de prévention de l’épidémie impactent plus de familles que d’autres. C’est le cas de Thuy, qui a dû fêter son anniversaire seule à la maison. En effet, son mari ne peut pas travailler à domicile et doit dormir à son bureau dans une autre ville. Quant à ses parents, ils vivent dans l’arrondissement de Hà Dông, à 12 km de sa maison. Cela fait ainsi plus de 30 jours qu’elle n’a vu ni ses parents ni son mari. Toutes les conversations se font par Zalo.
''Je suis un peu triste parce que nous ne pouvions pas être là pour la fête. La seule chose que nous pouvions faire était de passer un appel vidéo et souffler ensemble les bougies en ligne'', partage M. Hoàng, mari de Thuy.
Pour Tiên et Linh, un jeune couple vivant dans l’arrondisement de Câu Giây, la distanciation sociale est l’occasion de passer plus de temps à la maison et de cuisiner ensemble, alors qu’avant ils commandaient souvent de la nourriture en ligne. Linh va au marché du quartier le week-end afin d’acheter de la nourriture pour dix jours. Le montant de 200.000 de dôngs qu’elle dépensait avant pour un seul repas est maintenant suffisant pour nourrir le couple pendant deux jours !
''Nous n’avions jamais préparé de petit-déjeuner avant parce que nous nous levions tard. Nous dépensions ainsi un million de dôngs par mois rien que pour commander le petit-déjeuner. Mais maintenant, nous mangeons les restes du dernier dîner. C’est très économique'', confie Mme Linh. ''Nos revenus ont diminué à cause de la pandémie. Mais comme nos dépenses ont aussi drastiquement diminué, nous pouvons même épargner de l’argen'', ajoute-t-elle.
Le jeune couple, marié il y a deux ans, voit cette situation comme la suite de sa lune de miel ! ''Après les heures de travail, nous jouons de la musique et nous chantons'', raconte-t-elle.
La pandémie de COVID-19 a également bouleversé la vie de la famille de Huong, propriétaire d’une laverie qui a dû fermer à plusieurs reprises pour faire face aux vagues épidémiques.
''Maintenant que je ne travaille plus, je passe tout mon temps à m’occuper de ma fille. Après le petit-déjeuner, je pense à la façon dont on va passer la journée ensemble : lui apprendre à écrire, à dessiner et pratiquer le yoga. Nous mangeons, dormons et jouons ensemble. Bien que nos revenus aient fortement diminué à cause de la pandémie, je suis quand même heureuse car auparavant, j’avais rarement du temps libre pour jouer avec ma fille''.
Faire de l’exercice à la maison au temps de la distanciation sociale. Photo : Diêu Thúy/CVN |
La vie de Trà, une salariée d’un établissement d’éducation dans l’arrondissement de Nam Tu Liêm, a beaucoup changé depuis le jour où Hanoï a commencé à mettre en œuvre la distanciation sociale. Elle se rend au bureau deux fois par semaine et travaille à domicile le reste du temps. ''Je vais au marché traditionnel une fois par semaine pour acheter assez de nourriture pour toute la semaine. En outre, je peux faire facilement des achats car il y a un supermarché en face de chez moi'', indique-t-elle.
Trà est membre d’un groupe Facebook réunissant les résidents de l’arrondissement. ''Ce groupe permet aux gens d’échanger ou de vendre leurs produits. On peut ainsi acheter facilement aux uns et aux autres des produits frais, des plats cuisinés ou toutes sortes de biens de consommation'', raconte-t-elle.
Pour éviter que les gens ne se rencontrent, les informations sont échangées par téléphone et les produits laissés au pas de la porte.
En restant plus souvent à la maison, Trà confie qu’elle a davantage de temps pour préparer les repas et que grâce au groupe Facebook ''Yêu Bêp'' (Aimer la cuisine), elle peut tenter de nombreuses recettes. Nguyên Huu Long, son mari, a dû lui aussi s’adapter à cette nouvelle vie car il ne peut pas sortir faire de l’exercice. Auparavant, il faisait du jogging dans le parc du quartier résidentiel tous les matins, mais maintenant il doit faire de l’exercice à la maison.
Un moment de la concorde
Distanciation sociale oblige, cette femme a plus de temps libre pour jouer avec son enfant. Photo : Nguyên Trung/CVN |
Les règles de prévention de l’épidémie impactent plus de familles que d’autres. C’est le cas de Thuy, qui a dû fêter son anniversaire seule à la maison. En effet, son mari ne peut pas travailler à domicile et doit dormir à son bureau dans une autre ville. Quant à ses parents, ils vivent dans l’arrondissement de Hà Dông, à 12 km de sa maison. Cela fait ainsi plus de 30 jours qu’elle n’a vu ni ses parents ni son mari. Toutes les conversations se font par Zalo.
''Je suis un peu triste parce que nous ne pouvions pas être là pour la fête. La seule chose que nous pouvions faire était de passer un appel vidéo et souffler ensemble les bougies en ligne'', partage M. Hoàng, mari de Thuy.
Pour Tiên et Linh, un jeune couple vivant dans l’arrondisement de Câu Giây, la distanciation sociale est l’occasion de passer plus de temps à la maison et de cuisiner ensemble, alors qu’avant ils commandaient souvent de la nourriture en ligne. Linh va au marché du quartier le week-end afin d’acheter de la nourriture pour dix jours. Le montant de 200.000 de dôngs qu’elle dépensait avant pour un seul repas est maintenant suffisant pour nourrir le couple pendant deux jours !
''Nous n’avions jamais préparé de petit-déjeuner avant parce que nous nous levions tard. Nous dépensions ainsi un million de dôngs par mois rien que pour commander le petit-déjeuner. Mais maintenant, nous mangeons les restes du dernier dîner. C’est très économique'', confie Mme Linh. ''Nos revenus ont diminué à cause de la pandémie. Mais comme nos dépenses ont aussi drastiquement diminué, nous pouvons même épargner de l’argen'', ajoute-t-elle.
Le jeune couple, marié il y a deux ans, voit cette situation comme la suite de sa lune de miel ! ''Après les heures de travail, nous jouons de la musique et nous chantons'', raconte-t-elle.
La pandémie de COVID-19 a également bouleversé la vie de la famille de Huong, propriétaire d’une laverie qui a dû fermer à plusieurs reprises pour faire face aux vagues épidémiques.
''Maintenant que je ne travaille plus, je passe tout mon temps à m’occuper de ma fille. Après le petit-déjeuner, je pense à la façon dont on va passer la journée ensemble : lui apprendre à écrire, à dessiner et pratiquer le yoga. Nous mangeons, dormons et jouons ensemble. Bien que nos revenus aient fortement diminué à cause de la pandémie, je suis quand même heureuse car auparavant, j’avais rarement du temps libre pour jouer avec ma fille''.
Diêu Thúy/CVN